Eh oui ! L’économie durable s’applique également aux entreprises de services. Dimitri et Jennyfer, avocats au barreau de Bruxelles, ont fait le choix d’améliorer leur impact sociétal. Découvrez leur expérience et inspirez-vous des actions concrètes qu’ils ont mises en place.

Dimitri a créé son cabinet avec son ami Tibault il y a 8 ans. Depuis lors, le cabinet a grandi et est aujourd’hui composé de 8 personnes. Il y a presque 3 ans, Jennyfer a rejoint l’équipe en qualité d’office manageuse. Récemment, ils ont décidé de retravailler plusieurs axes de leur modèle d’entreprise, comme leur marque, leur impact social et environnemental.

Ce dernier point est devenu très sensible pour eux suite à une grosse prise de conscience, et c’est dans cette dynamique qu’ils ont décidé de rejoindre le programme Explore.

Pourquoi avez-vous eu envie de rendre votre activité plus durable ?

Dimitri : Il y a une commission au sein du barreau qui est assez active dans tout ce qui concerne le climat. On a été invités à une conférence qui avait pour thème « Organiser la transition écologique des cabinets d’avocats ». Et en sortant de là, on s’est dit : « Il faut qu’on agisse, c’est pas possible ! »

Dans un écosystème ou tout est interconnecté, on a vraiment envie d’en être acteur. Et être acteur, ça passe à mon sens par une identité forte qui se concrétise autour de 3 axes :

Avant, le nom du cabinet était la somme de nos deux noms à Tibault et à moi : le Hardÿ & Paternostre. On l’a transformé en Shape Law Firm. Pourquoi Shape ? Parce qu’on est davantage dans la négociation raisonnée plutôt que dans le conflit statique avec deux positions où un juge tranche, on est dans la dynamique d’une recherche de solutions qui a une vraie plus-value pour tous les acteurs du conflit. « Shape » en anglais, cela veut dire « façonner, concevoir ». Ça implique une dimension d’action, de dynamisme, qui nous paraît être fondamentale dans la recherche de solutions.

Et puis à côté de ça, notre identité passe aussi par notre impact social. On a fait le choix au sein du cabinet de redistribuer un peu de notre temps et de notre argent pour servir des cas ou des causes qui nous semblent justes. On a pris conscience qu’il ne fallait pas qu’on attende d’avoir « réussi » une carrière professionnelle pour s’y mettre. Et donc aujourd’hui, on se dit qu’on peut « donner » tous les jours à notre mesure selon nos moyens. Pour réaliser ça, on s’est fait accompagner par un autre organisme « Innovative Sharing » qui accompagne les entrepreneurs philanthropes et les investisseurs sociaux pour maximiser leur impact social.

Le troisième axe est environnemental. On avait envie d’agir dans le bon sens et comme l’envie ne suffit pas, on a participé à Explore. Le programme nous a permis de concrétiser les choses.

Comment avez-vous entendu parler d’Explore ?

Dimitri : En fait, grâce à la femme derrière moi (rires) ! [ndlr. : en désignant une participante du programme également avocate] 

Suite à notre prise de conscience après cette conférence, on était un peu désemparés parmi toutes les solutions qui s’offraient à nous. Les offres des boîtes de consultance étaient assez chères. Et on avait du mal à débourser autant d’argent sans garantie que ça correspondait bien à notre besoin.

C’est là que j’en ai parlé à Florence, qui travaille chez Intakt Law Firm, un autre cabinet d’avocats. Elle m’a parlé de l’incubateur Explore, un programme qu’elle venait tout juste d’intégrer.

J’ai donc pris contact avec Manon qui est coach pour Explore. La nouvelle session du programme venait de commencer mais si on se décidait rapidement, on pouvait prendre le train en route ! Elle m’a bien expliqué ce qu’allait nous apporter le programme et ça s’est tout de suite éclairé. Ce qui nous a convaincu, c’est ce processus de mise en compétences, le fait d’être acteur de notre transition et de pouvoir s’approprier les choses, c’est la grande force du parcours Explore !

Dans le cadre d’une entreprise de service, comment et quelles actions peut-on mettre en place pour se durabiliser ?

Jennyfer : C’est marrant parce que ça a été une première crainte au début du programme : On a envie d’agir mais on fait quoi et comment. Et en fait, je me rends compte maintenant qu’on a plein de pistes d’actions et qu’on doit plutôt se canaliser pour ne pas partir dans tous les sens.

Alors effectivement, par rapport à une entreprise qui vend des produits, qui a des stocks et qui achète des matières premières, on aura moins d’impact et un moindre champ d’action en termes d’achats par exemple. Mais en réalité, même si on a un métier de service, on a un impact sur plein de choses et notamment tout ce qui est numérique ou ce qui est lié à la mobilité. La bonne nouvelle, c’est qu’en réalisant notre Bilan Carbone pendant Explore, le résultat n’était pas catastrophique ! Bien sûr, ça n’est pas pour ça qu’il ne faut rien faire ! On a très envie d’agir et changer, de prendre les meilleures habitudes possibles.

Et concrètement, qu’est-ce que vous allez faire ?

Jennyfer : Le tout premier point, c’est la conscientisation de l’équipe. On a vraiment envie que ça devienne un challenge d’équipe et de les conscientiser de façon agréable.

À côté de ça, on a quand même envie d’évoluer sur le plan mobilité, c’est vraiment un des grands chantiers. Suite au comité d’experts, on nous a donné quelques pistes et je crois qu’il va falloir qu’on creuse aussi un peu plus en interne.

On a aussi plusieurs audits planifiés prochainement : bâtiment, énergie, achats, … Ce qui signifie qu’il y aura d’autres plans d’actions à mettre en œuvre.

L’idée n’est pas de tout changer du jour au lendemain, mais petit à petit pour ne pas brusquer l’équipe et avancer ensemble. C’est important que toutes les actions aient un sens pour tous.

Quels sont les avantages d’un programme comme Explore ?

Jennyfer : L’accès à la bonne information et les contacts directs avec les bons interlocuteurs. C’est tout bête mais c’est beaucoup plus facile d’avancer quand on vous donne directement la bonne adresse email du bon expert qui pourra vous aider. De plus, ces experts connaissent le programme et sont donc encore plus présents pour nous soutenir. C’est beaucoup de contacts et beaucoup d’échanges.

Aussi, personnellement, j’ai vraiment été fascinée par d’autres membres du programme qui sont parfois tout seuls pour gérer leur boîte et ils débloquent quand même du temps pour améliorer leur business. Je me suis vraiment dit « Waouh ! ». Ça me donne encore plus envie d’agir et de changer les choses.

Dimitri : J’ajouterais aussi la crédibilité du programme et des membres, on sent qu’ils n’instrumentalisent pas le mot durable, ils le vivent. Le terme « durabilité » n’est pas utilisé à mauvais escient ici. D’ailleurs on le ressent déjà dans le lieu, tout ça est très imprégné et chacun mène une mission qui ne sonne pas faux. Ça donne confiance en le programme et ça nous conforte aussi dans nos actions.

Et peut-être aussi un point positif, c’est le réseau, on crée beaucoup de lien et de contacts, ce qui fait que quand tu intègres Explore, tu intègres un réseau.

Jennyfer : Ce que j’ai aimé aussi, c’est la disponibilité. Je sais que si j’ai un gros doute, je peux toujours reprendre contact et ce côté humain est très important. D’ailleurs, je suis un peu triste qu’on arrive au bout !

Avez-vous atteint les objectifs que vous vous étiez fixé pour améliorer l’impact environnemental de votre cabinet d’avocats ?

Jennyfer : De mon côté oui, ça m’a aidé à me structurer et à surmonter mes doutes.

On a encore un travail de structuration à faire car on a ouvert les yeux sur plein d’actions qu’il va falloir planifier. Mais grâce à un outil, on va pouvoir inscrire tout ça dans le temps et que ça dure sur le long terme.

Dimitri : L’objectif de mise en mouvement est atteint et maintenant qu’on a les clés, c’est à nous d’agir. On a déjà commencé, ça va être une dynamique dans le long terme.

Vous aussi vous êtes entrepreneur·e·s et vous ressentez l’urgence d’agir pour la transition économique ?

Explore et la communauté des entrepreneur·e·s durables. Bénéficiez gratuitement d’un coaching sur mesure pour rendre votre entreprise plus durable et mettre plan d’action concret, adapté à votre réalité.

Dimitri a créé son cabinet avec son ami Tibault il y a 8 ans. Depuis lors, le cabinet a grandi et est aujourd’hui composé de 8 personnes. Il y a presque 3 ans, Jennyfer a rejoint l’équipe en qualité d’office manageuse. Récemment, ils ont décidé de retravailler plusieurs axes de leur modèle d’entreprise, comme leur marque, leur impact social et environnemental.

Ce dernier point est devenu très sensible pour eux suite à une grosse prise de conscience, et c’est dans cette dynamique qu’ils ont décidé de rejoindre le programme Explore.

Pourquoi avez-vous eu envie de rendre votre activité plus durable ?

Dimitri : Il y a une commission au sein du barreau qui est assez active dans tout ce qui concerne le climat. On a été invités à une conférence qui avait pour thème « Organiser la transition écologique des cabinets d’avocats ». Et en sortant de là, on s’est dit : « Il faut qu’on agisse, c’est pas possible ! »

Dans un écosystème ou tout est interconnecté, on a vraiment envie d’en être acteur. Et être acteur, ça passe à mon sens par une identité forte qui se concrétise autour de 3 axes :

Avant, le nom du cabinet était la somme de nos deux noms à Tibault et à moi : le Hardÿ & Paternostre. On l’a transformé en Shape Law Firm. Pourquoi Shape ? Parce qu’on est davantage dans la négociation raisonnée plutôt que dans le conflit statique avec deux positions où un juge tranche, on est dans la dynamique d’une recherche de solutions qui a une vraie plus-value pour tous les acteurs du conflit. « Shape » en anglais, cela veut dire « façonner, concevoir ». Ça implique une dimension d’action, de dynamisme, qui nous paraît être fondamentale dans la recherche de solutions.

Et puis à côté de ça, notre identité passe aussi par notre impact social. On a fait le choix au sein du cabinet de redistribuer un peu de notre temps et de notre argent pour servir des cas ou des causes qui nous semblent justes. On a pris conscience qu’il ne fallait pas qu’on attende d’avoir « réussi » une carrière professionnelle pour s’y mettre. Et donc aujourd’hui, on se dit qu’on peut « donner » tous les jours à notre mesure selon nos moyens. Pour réaliser ça, on s’est fait accompagner par un autre organisme « Innovative Sharing » qui accompagne les entrepreneurs philanthropes et les investisseurs sociaux pour maximiser leur impact social.

Le troisième axe est environnemental. On avait envie d’agir dans le bon sens et comme l’envie ne suffit pas, on a participé à Explore. Le programme nous a permis de concrétiser les choses.

Comment avez-vous entendu parler d’Explore ?

Dimitri : En fait, grâce à la femme derrière moi (rires) ! [ndlr. : en désignant une participante du programme également avocate] 

Suite à notre prise de conscience après cette conférence, on était un peu désemparés parmi toutes les solutions qui s’offraient à nous. Les offres des boîtes de consultance étaient assez chères. Et on avait du mal à débourser autant d’argent sans garantie que ça correspondait bien à notre besoin.

C’est là que j’en ai parlé à Florence, qui travaille chez Intakt Law Firm, un autre cabinet d’avocats. Elle m’a parlé de l’incubateur Explore, un programme qu’elle venait tout juste d’intégrer.

J’ai donc pris contact avec Manon qui est coach pour Explore. La nouvelle session du programme venait de commencer mais si on se décidait rapidement, on pouvait prendre le train en route ! Elle m’a bien expliqué ce qu’allait nous apporter le programme et ça s’est tout de suite éclairé. Ce qui nous a convaincu, c’est ce processus de mise en compétences, le fait d’être acteur de notre transition et de pouvoir s’approprier les choses, c’est la grande force du parcours Explore !

Dans le cadre d’une entreprise de service, comment et quelles actions peut-on mettre en place pour se durabiliser ?

Jennyfer : C’est marrant parce que ça a été une première crainte au début du programme : On a envie d’agir mais on fait quoi et comment. Et en fait, je me rends compte maintenant qu’on a plein de pistes d’actions et qu’on doit plutôt se canaliser pour ne pas partir dans tous les sens.

Alors effectivement, par rapport à une entreprise qui vend des produits, qui a des stocks et qui achète des matières premières, on aura moins d’impact et un moindre champ d’action en termes d’achats par exemple. Mais en réalité, même si on a un métier de service, on a un impact sur plein de choses et notamment tout ce qui est numérique ou ce qui est lié à la mobilité. La bonne nouvelle, c’est qu’en réalisant notre Bilan Carbone pendant Explore, le résultat n’était pas catastrophique ! Bien sûr, ça n’est pas pour ça qu’il ne faut rien faire ! On a très envie d’agir et changer, de prendre les meilleures habitudes possibles.

Et concrètement, qu’est-ce que vous allez faire ?

Jennyfer : Le tout premier point, c’est la conscientisation de l’équipe. On a vraiment envie que ça devienne un challenge d’équipe et de les conscientiser de façon agréable.

À côté de ça, on a quand même envie d’évoluer sur le plan mobilité, c’est vraiment un des grands chantiers. Suite au comité d’experts, on nous a donné quelques pistes et je crois qu’il va falloir qu’on creuse aussi un peu plus en interne.

On a aussi plusieurs audits planifiés prochainement : bâtiment, énergie, achats, … Ce qui signifie qu’il y aura d’autres plans d’actions à mettre en œuvre.

L’idée n’est pas de tout changer du jour au lendemain, mais petit à petit pour ne pas brusquer l’équipe et avancer ensemble. C’est important que toutes les actions aient un sens pour tous.

Quels sont les avantages d’un programme comme Explore ?

Jennyfer : L’accès à la bonne information et les contacts directs avec les bons interlocuteurs. C’est tout bête mais c’est beaucoup plus facile d’avancer quand on vous donne directement la bonne adresse email du bon expert qui pourra vous aider. De plus, ces experts connaissent le programme et sont donc encore plus présents pour nous soutenir. C’est beaucoup de contacts et beaucoup d’échanges.

Aussi, personnellement, j’ai vraiment été fascinée par d’autres membres du programme qui sont parfois tout seuls pour gérer leur boîte et ils débloquent quand même du temps pour améliorer leur business. Je me suis vraiment dit « Waouh ! ». Ça me donne encore plus envie d’agir et de changer les choses.

Dimitri : J’ajouterais aussi la crédibilité du programme et des membres, on sent qu’ils n’instrumentalisent pas le mot durable, ils le vivent. Le terme « durabilité » n’est pas utilisé à mauvais escient ici. D’ailleurs on le ressent déjà dans le lieu, tout ça est très imprégné et chacun mène une mission qui ne sonne pas faux. Ça donne confiance en le programme et ça nous conforte aussi dans nos actions.

Et peut-être aussi un point positif, c’est le réseau, on crée beaucoup de lien et de contacts, ce qui fait que quand tu intègres Explore, tu intègres un réseau.

Jennyfer : Ce que j’ai aimé aussi, c’est la disponibilité. Je sais que si j’ai un gros doute, je peux toujours reprendre contact et ce côté humain est très important. D’ailleurs, je suis un peu triste qu’on arrive au bout !

Avez-vous atteint les objectifs que vous vous étiez fixé pour améliorer l’impact environnemental de votre cabinet d’avocats ?

Jennyfer : De mon côté oui, ça m’a aidé à me structurer et à surmonter mes doutes.

On a encore un travail de structuration à faire car on a ouvert les yeux sur plein d’actions qu’il va falloir planifier. Mais grâce à un outil, on va pouvoir inscrire tout ça dans le temps et que ça dure sur le long terme.

Dimitri : L’objectif de mise en mouvement est atteint et maintenant qu’on a les clés, c’est à nous d’agir. On a déjà commencé, ça va être une dynamique dans le long terme.

Vous aussi vous êtes entrepreneur·e·s et vous ressentez l’urgence d’agir pour la transition économique ?

Explore et la communauté des entrepreneur·e·s durables. Bénéficiez gratuitement d’un coaching sur mesure pour rendre votre entreprise plus durable et mettre plan d’action concret, adapté à votre réalité.

Articles qui pourraient vous intéresser

Comment financer la transition écologique de son entreprise ?

Comment financer la transition écologique de son entreprise ?

Découvrez comment financer une transition écologique grâce à notre experte Sarah Deom. Elle vous expose les raisons d’opter pour un changement vers plus de durabilité et les différents financements mis à votre disposition en Belgique pour couvrir les investissements...

lire plus