On dit OUI aux cadeaux durables de nos entrepreneur.e.s !

On dit OUI aux cadeaux durables de nos entrepreneur.e.s !

Des produits alimentaires made in Belgium, des sous-vêtements durables, des tisanes aux fleurs cultivées dans les champs bruxellois, des cosmétiques zéro déchet… Groupe One vous propose une sélection d’idées cadeaux de nos porteurs et porteuses de projet, pour des fêtes de fin d’année éco-responsables.

 

Les sous-vêtements de LeSlibard

Notre première idée se trouve sous la ceinture… Rien que ça ! LeSlibard propose des sous-vêtements confortables et durables, du caleçon au boxer en passant par la petite-culotte. L’idéal pour que vos petites fesses passent une nouvelle année bien au chaud. Et comme rien n’est laissé au hasard, ,LeSlibard a un partenariat avec Natagora : chaque Slibard vendu permet d’acheter une parcelle d’un demi-mètre carré pour préserver la biodiversité.

 

 

 

Les vêtements upcyclés de Méson

On reste dans le secteur du textile avec Méson qui créé des articles upcyclés. Méson confectionne des vêtements et des accessoires à partir de textile récupéré à la maison. On craque pour le bag day avec du tissu de fin de rouleau, le bob d’Alphonse ou encore l’oversize. En fait, on aime tout, et encore plus les piliers de Méson : production belge, upcycling, précommande, transparence et économie circulaire.

 

 

Le chocolat de Vanessa Renard

Que seraient les fêtes de fin d’année sans quelques petites douceurs ? Vanessa Renard propose de délicieux chocolats. De la praline aux tablettes de chocolat, en passant par les gourmandises et le chocolat d’origine biologique et issus du commerce équitable … Vanessa Renard nous en met plein la bouche, pour le grand plaisir de nos papilles. Et si vous souhaitez faire un cadeau à un.e passionné.e de chocolat artisanal, vous trouverez même des ateliers à offrir.

Les jeux de société de « Le Bar à jeu »

Un jeu de société est LE cadeau idéal pour passer des moments conviviaux, en famille ou entre amis. Le bar à jeu vous offre une sélection de jeux coopératifs, familiaux, experts, d’ambiance, pour deux… Il y en a pour tous les goûts. Le petit plus ? Vous pouvez également en louer pour vos fêtes…pour les tester et être certain.e de ne pas vous tromper ! Cerise sur le gâteau, ils peuvent vous livrer le tout avec quelques bonnes bières belges. Nous, on a aimé Micro macro crime city, So Clever, the Belgian Beer Race, Perudo et Las Vegas! Bien d’autres sont à retrouver ici.

Les cosmétiques de Sipres

Incontournables cadeaux de fin d’années : les cosmétiques… mais n’importe lesquels ! Les produits de Sipres sont doux et éco-responsables, mais aussi locaux, naturels, efficaces, écologiques et éthiques. Pour les fêtes, Spires propose des coffrets, à découvrir ici.

 

 

 

 

 

Les sérigraphies et illustrations de Moirés

 

Moirés vous emmène dans le monde de l’illustration : des carnets de dessins façonnées à Bruxelles aux puzzles fabriqués en Hollande avec des matériaux recyclés. Pour emballer vos cadeaux durablement, pensez également aux emballages réutilisables. Tout se trouve ici  !

 

 

Les tisanes de Jardin de sens

Pour terminer, découvrez les tisanes de Jardin de sens. Le cadeau par excellence pour cocooner ces prochains jours sous un bon gros plaid, pour se relaxer mais aussi, on l’avoue, pour bien digérer les excès de nos repas de fêtes…

D’ailleurs, en parlant de repas, le magasin Tarh a récemment ouvert ses portes. Vous trouverez tout ce que vous désirez pour préparer à vos convives un délicieux repas respectueux de notre chère Planète.

 

Et pour l’apéro, passez à l’Apéroterie, pardi ! Tout assortiment est faisable avec plus de 200 références ! Vous choisissez la composition ou vous vous laissez guider. Pour éviter d’attendre, il vaut mieux passer commander et laisser 24h pour la confection du colis cadeau. Sinon, profitez-en pour boire un petit apéro avant l’heure pendant la préparation de votre colis.

 

D’autres produits sont à découvrir dans le catalogue Circle Made, qui reprend aussi l’offre de nombreux acteurs bruxellois : https://www.circlemade.brussels/le-catalogue-des-offres-circulaires/

Vous voilà parés ! 😊 Joyeuses fêtes de fin d’année !

PS : Rendez-vous sur notre blog et nos réseaux sociaux, tout au long de l’année…

Une chocolaterie durable à Bruxelles ? Non peut-être !

Une chocolaterie durable à Bruxelles ? Non peut-être !

Une chocolaterie belge qui valorise les plantes indigènes et le chocolat de qualité, c’est le projet Bomma Flora. « Bomma », qui signifie grand-mère en bruxellois et « Flora » comme le nom de la grand-mère de son fondateur Alain Coppens, qui lui a transmis son amour de la cuisine. Une chocolaterie responsable donc, généreuse comme une grand-mère prête à transmettre ses secrets ET respectueuse vis-à-vis de la flore.

D’où vous est venu l’idée du projet « Bomma Flora » ?

Bomma Flora a démarré avec mon frère qui m’a subtilement glissé à l’oreille l’idée de travailler le chocolat. Il habite au Nicaragua depuis 25 ans et travaillait pour Lutherian World Relief, une ONG qui accompagne, entre d’autres choses, les projets de développement durable. Dans le cadre de sa mission, il a participé au salon du chocolat de Paris avec des producteurs locaux pour découvrir les opportunités de la filière du cacao. C’est à l’occasion de ce salon que j’ai goûté pour la première fois du chocolat de dégustation. Ce chocolat détonne par rapport à ce qu’on a l’habitude de manger. Je me suis rendu compte que nous mangions en fait un chocolat qui avait toujours le même goût alors qu’il existe une multitude de variétés incroyablement savoureuses. A force d’en discuter avec mon frère, j’en suis venu à envisager la possibilité d’en faire mon métier.

Quel a été ensuite votre parcours ?

Auparavant, je travaillais à l’ULB en tant que formateur en aménagement en territoire et urbanisme. Ça me plaisait mais à 50 ans, si je désirais entreprendre, il était temps. C’est ce qui m’a poussé à me lancer.

Après deux ans de formation d’artisan chocolat et deux stages, j’y ai pris goût. C’est alors posé la question « qu’est-ce que je fais ? ». Ma décision s’est orientée vers la création de ma propre chocolaterie responsable. N’ayant jamais eu confiance en l’agro-industrie, je préférais produire mon chocolat moi-même de A à Z. De plus, il était hors de question d’utiliser des mauvais produits.

Vous vous êtes donc lancé dans la création de votre chocolaterie belge, mais pas n’importe laquelle ! Vous proposez des produits qui allient chocolat et plantes. Pourquoi ce choix ?

Pendant que je réfléchissais à mon projet, je lisais le livre « Sorcières : la puissance invaincue des femmes » de Mona Chollet.  J’étais surpris d’apprendre que les sorcières sont apparues non pas au Moyen-Âge mais à la Renaissance. A ce même moment, le chocolat arrivait en Europe. Passionné par les plantes, je me disais que si les femmes avaient été libres d’entreprendre ce qu’elles souhaitaient, elles auraient pu réaliser de grandes choses, autant par rapport au goût que par rapport aux vertus médicinales. Cette réflexion m’a mené vers l’idée de travailler avec les plantes indigènes (cultivées ou sauvages), ce qui, en tant qu’agronome, me parlait.

Aujourd’hui, je découvre ou redécouvre des graines qui étaient utilisées auparavant et que nous avons oublié. Avant le citron, par exemple, les gens cuisinaient l’oseille.

 

 

Vous réfléchissez également à développer votre projet de manière durable. Pouvez-vous m’en dire davantage ?

J’essaye d’évoluer progressivement et d’illustrer ce que nous pouvons changer plus facilement.

Tout d’abord, tant au niveau de l’approvisionnement de matières premières que dans le processus de production, la production de déchets du secteur du chocolat est effarante.  Ma première volonté est de réduire cette quantité à chaque stade du processus de production. Par exemple, mes fèves arrivent dans des sacs en toile de jute et la coque y est remise pour être ensuite vendue comme paillis pour des jardinières.

De plus, je désire investir dans un vélo cargo pour la livraison afin de privilégier la mobilité douce.

J’agis également sur la structure dans laquelle je produis mon chocolat. J’ai choisi Bolt comme fournisseur d’électricité, qui est plus durable. Je me suis implanté à Bruxelles, dans un zoning d’Anderlecht géré par citydev.brusssels qui met l’accent sur l’amélioration de la circularité.

Même au niveau social, j’entame un changement en amenant une réflexion sur l’inclusivité, du point de vue de l’âge, de la nationalité, du genre… En tant qu’entrepreneur, il faut sortir de l’entre-soi et s’améliorer sur différents plans.

 

 

Vous êtes suivi par Groupe One pour vous aider dans votre aventure entrepreneuriale. Qu’est-ce que ce coaching vous apporte ? 

De mon point de vue, il est important d’avoir un rendez-vous tous les quinze jours avec un coach qui trace les étapes importantes à entreprendre. Au début, je ne savais pas ce qui était difficile et ce qui l’était moins. Je stressais pour l’un, je mettais l’autre de côté. Le fil conducteur est compliqué à cerner sans coach. J’ai également pu me lancer dans la demande de prime, essentielle au début de cette activité qui nécessite des équipements.

Si vous deviez donner deux conseils aux futur.e.s entrepreneur.e.s ?

Rien ne s’est déroulé comme je l’avais prédit. Je crois qu’il est important de démarrer avec un plan de départ mais qu’il faut pouvoir se détacher de ce plan et le faire évoluer.

Un autre conseil est de se mettre en réseau. Le « via via » permet de nourrir son expérience. Discuter avec des gens qui portent des projets donne des idées et fait valoir l’intelligence collective.

En trois mots, votre aventure entrepreneuriale, c’est …

Obsession, parce que finalement, je pense au projet en permanence.

Rencontre, parce que je rencontre beaucoup de monde, même si je travaille seul.

Polyvalence grâce à l’équilibre entre le travail intellectuel, manuel et administratif. Être entrepreneur, c’est avoir un boulot varié.

Retrouvez le site internet de Bomma Flora ici