En février dernier, nous lancions avec enthousiasme la première session denotre incubateur 100% féminin : le WomenLab. Notre souhait : créer un environnement féminin, sécurisant, pour toutes les femmes en réorientation professionnelle désirant se retrouver entre elles pour développer leurs projets d’entreprise.
Après 3 mois de parcours où elles ont bénéficié du soutien d’expert·es de l’entrepreneuriat, d’une coach personnelle et du support de mentors, les participantes sont aujourd’hui outillées pour concrétiser leur rêve d’entrepreneuriat.
Retour sur le parcours de Véronique, prête à nous faire rêver et à réveiller l’artiste qui sommeille en nous, grâce à son activité complémentaire en tant que créatrice en papeterie et animatrice d’ateliers créatifs.
Bonjour Véronique ! Pourrais-tu nous décrire brièvement le projet qui t’a amenée à participer au WomenLab ?
Véronique : Quand je suis arrivée au WomenLab, je n’avais pas de projet précis, juste une idée de la thématique et du domaine dans lequel j’aurais voulu développer quelque chose, en économie circulaire ou en tout cas incluant la récupération. À la fin du programme, mon projet s’est précisé : je sais ce que je veux faire ! Je vais créer des cartes, des carnets, en réutilisant des chutes de papiers. Une partie de mon projet consiste à les commercialiser. L’autre partie, c’est l’animation d’ateliers créatifs. L’idée derrière ces ateliers est de prendre du temps pour soi et de passer de bons moments tout en laissant s’exprimer sa créativité.
Peut-on affirmer que le WomenLab t’a permis de passer de l’idée au projet ?
Véronique : Oui complètement, parce que ça fait très longtemps que je me dis que j’ai envie de développer une activité. Mais voilà, je pense que ça m’a vraiment aidée à me dire « OK, maintenant j’arrête de penser et je me lance. Je le fais vraiment. » Le programme m’a bien outillée, notamment pour modéliser le projet d’entreprise grâce au Business Model Canva. Au tout début, on a aussi travaillé sur l’Ikigaï, donc ce qui a du sens pour nous : ça m’a vraiment permis de mettre sur papier ce qui m’animait et de voir qu’il y avait des liens possibles entre tout que j’avais envie de faire, ce pourquoi j’avais des compétences, ce qui pouvait éventuellement me rémunérer !
Quelle était ta situation professionnelle avant d’entamer le WomenLab ?
Véronique : Je suis employée et je ne compte pas arrêter mon boulot car j’aime bien ce que je fais. Je vais développer mon activité en complémentaire, on verra bien où ça me mène !
Qu’est-ce qui t’a donné envie de compléter ton activité salariée par une activité complémentaire indépendante ?
Véronique : Comme je l’ai dit, ça fait longtemps que j’avais envie de faire quelque chose qui ait du sens et qui réponde à des valeurs. Je suis éco-conseillère aussi et donc j’avais envie de faire quelque chose de concret pour… enfin ce sont peut-être des grands mots, mais pour rendre le monde meilleur !
Quels sont, d’après toi, les avantages d’une activité indépendante par rapport à un emploi salarié ?
Véronique : D’abord, la flexibilité. Je vais décider moi-même de ce que j’ai envie de faire, à quel moment, si j’ai envie d’arrêter des choses ou pas, d’en développer d’autres… C’est vraiment cet aspect-là qui me plaît.
Avant de participer au programme WomenLab, avais-tu des freins par rapport au fait de lancer ton activité complémentaire ?
Véronique : Oui, clairement. J’ai connu ce qu’on appelle, je pense, le « syndrome de l’imposteur » : se dire « est ce que j’ai vraiment les compétences pour faire ça ? », « est-ce que je suis légitime ? », c’est vraiment un frein de trop réfléchir. Et donc là aussi, ça m’a aidé à me dire « ok, je me lance et on verra » !
Quels ont été les avantages de participer au WomenLab ?
Véronique : Je trouve que c’est un cadre sécurisant et bienveillant. Se retrouver entre femmes qui veulent entreprendre, cela nous montre aussi que c’est possible.
Ce que j’ai trouvé chouette aussi, c’est le groupe d’âge, nous avions toutes plus de 30 ans, ça permet de passer le cap sans se dire « ces programmes de formation sont pour les plus jeunes », même si c’est sans doute une croyance limitante.
As-tu relevé certains challenges qui te semblent inhérents à l’entrepreneuriat féminin ?
Véronique : Je pense que notre pire ennemi, c’est nous-mêmes. On pense trop souvent qu’on n’est pas à la bonne place. Je pourrai en dire plus quand j’aurai pratiqué mon activité sur du long terme.
Est-ce que tu as une phrase clé qui résume l’état d’esprit dans lequel tu as vécu ce programme WomenLab ?
Véronique : Je suis ressortie de là en me disant « Ok, maintenant allons-y ! J’arrête de réfléchir et j’y vais. »
Où en est ton projet actuellement ?
Véronique : En principe, je prends mon numéro d’entreprise au mois de juillet. Je dois encore un peu peaufiner mon organisation pour mes deux volets d’activité : la création de cartes et les ateliers créatifs. Pour le nom, je pensais à « Papier Bulle », ça correspond bien à mon activité et j’aime aussi le côté satisfaisant. À suivre…
Pour Véronique et toutes les participantes de la précédente édition, c’est le moment de capitaliser sur le coup de boost dont leur projet a bénéficié grâce à leur participation à notre incubateur 100% féminin !
Pour vous qui rêvez sans doute de prendre le temps de développer votre idée de business et/ou de vous réorienter professionnellement, on a une bonne nouvelle : les inscriptions sont désormais ouvertes pour la prochaine session de septembre 2024 !
Demandez dès à présent un rendez-vous avec une coordinatrice du programme pour discuter de vos besoins, sans engagement !
Articles qui pourraient vous intéresser
Vivre de sa passion : le parcours de Chloé de Brussels’ Kitchen
Chloé Roose nous a fait l’honneur de passer au Village Partenaire pour discuter entrepreneuriat. Une aubaine qui nous permet de revenir sur un parcours plein de défis, brillamment relevés par cette entrepreneure authentique et passionnée.L’entrepreneuriat, pour Chloé,...
Installer son activité au centre d’entreprise Village Partenaire, témoignage de Usages Architecture
Dimitri Fache et Gilles Debrun ont fondé le cabinet Usages Architecture pour se consacrer à l'architecture durable. Dans cette interview, ils expliquent pourquoi ils ont fait le choix de louer leurs bureaux au centre d’entreprises saint-gillois Village...
Ouvrir une boutique de fleurs fraiches et de saison au cœur de Saint-Gilles, c’est chez Maurice !
Pour Juliette et Ophélie, c’est en grande partie le hasard qui les a réunies pour s’associer et créer ensemble “Maurice”, un commerce de fleurs fraiches, locales et de saisons qui tient son nom de la mascotte à 4 pattes qui vous y accueille ;) Plongez dans l’histoire...