Juna – Interview de Julie et Anaïs

Juna – Interview de Julie et Anaïs

JUNA : Une bulle conviviale dédiée au zéro déchet

JUNA, c’est le projet de Julie et Anaïs, un concept store dédié au bien-être et au zéro déchet. Elles proposent une gamme de produits de soin, de beauté et d’entretien pour la maison avec un minimum de packaging (voire pas du tout, via leur gamme proposée en vrac). Des produits locaux, éthiques et respectueux de l’environnement, rigoureusement sélectionnés par nos deux fondatrices. Au-delà de la boutique zéro déchet, elles proposent un programme d’ateliers Do It Yourself et bien-être (cours de yoga, ateliers pour apprendre à faire ses cosmétiques ou ses produits de nettoyage…). Et pour apporter encore une touche de convivialité au concept, Julie et Anaïs ont installé un espace café-pâtisserie, avec des livres de cosmétiques zéro déchet mis à disposition de ceux qui aiment prendre le temps !

Accompagné par CREO, Julie et Anaïs reviennent sur le lancement de leur projet en juin dernier et les défis à relever dans les mois à venir.

Bonjour Julie et Anaïs et bravo pour le lancement de votre projet !

Racontez-nous : comment ça s’est passé ?

Le projet évolue dans nos têtes depuis 2 ans, nous avons fait beaucoup de recherches sur les marchés concurrents, sur les besoins de nos futurs clients. Et puis, fin 2019, nous avons été accompagnées par CREO : Alexandre Bertrand nous a guidées vers les dernières étapes utiles pour fignoler notre plan financier et se lancer.

Nous avons ouvert les portes de la boutique en juin dernier, dès que la fin du confinement le permettait. L’ouverture a bien sûr été un peu chamboulée et retardée suite au coronavirus (livraisons, prestataires, etc.) mais nous avions déjà un stock disponible pour ouvrir la boutique.

 

 

 

Quels sont vos objectifs pour cette fin d’année et pour 2021 ?

Nous préparons le lancement d’un E-shop, et nous souhaitons déployer davantage notre communication et des partenariats B to B. Nous proposerons notamment des cadeaux de fin d’année éthiques pour les entreprises.

Nous organisons régulièrement des concours sur les réseaux sociaux, l’occasion de venir découvrir nos produits. Nous travaillons également sur le programme de nos ateliers/events. Et puis, nous prévoyons d’élargir notre gamme avec des produits pour les hommes ou spécifiquement adaptés pour les femmes enceintes.

Quel message avez-vous envie de faire passer à vos clients potentiels ?

Nous souhaitons accompagner chacun vers un mode de vie plus durable, les inviter à la découverte des produits locaux et de qualité, et montrer qu’on peut prendre soin de soi et de sa santé tout en veillant au respect de la planète. Une démarche qui passe par le choix de bons ingrédients et une réduction de la production de déchets !

Avez-vous envie de partager un conseil, une expérience, une phrase inspirante… à de futurs entrepreneurs ?

A partir du moment où l’on a une idée mûrement réfléchie, il faut foncer ! Il est important de s’entourer des bonnes personnes pour être conseillés, accompagnés. Et surtout, ne pas vouloir tout faire en même temps et fixer des priorités !

Découvrez le projet sur http://www.junaconceptstore.be

Et suivez l’actu et l’agenda des évènements sur leur page Facebook.

Le Plan Sophia / Het Plan Sophia

Le Plan Sophia / Het Plan Sophia

Le Plan Sophia / Het Plan Sophia

UN PLAN DE TRANSITION POUR LA BELGIQUE, POUR UNE RELANCE DURABLE POST-COVID 19 

Elaboré par le Resilience Management Group

Alors que la sortie de la crise sanitaire du Covid-19 commence à être maîtrisée, la crise économique que nous subissons n’en est qu’à ses débuts. La situation récente nous a démontré que la résilience de l’économie est aussi importante que sa productivité et sa compétitivité. Une transition écologique et sociale permettra d’éviter, de retarder ou d’atténuer les effets des crises futures.  Le Résilience Management Group, composé de scientifiques et d’entrepreneur·e·s de la transition écologique, a élaboré un projet de plan de mesures pour aider les autorités à y parvenir : le plan ‘Sophia’. Plus de 100 scientifiques et 182 entreprises de la Coalition KAYA ont travaillé de manière collaborative afin de proposer un plan de transition pour notre pays. Ensemble, ils ont concilié la réflexion et l’expérience de terrain pour instaurer un plan contenant plus de 200 mesures réparties dans 16 domaines. L’objectif ? Enclencher immédiatement la transition vers une économie durable, pour éviter de nouvelles crises systémiques qui seraient inévitables si la relance se faisait à l’identique.

Le Plan Sophia en images (merci @noirelavache)

EEN TRANSITIEPLAN VOOR BELGïE, VOOR EEN DUURZAAM HERSTEL POST-COVID-19 

Ontwikkeld door de Resilience Management Group

Terwijl het einde van de gezondheidscrisis van Covid-19 in zicht komt, is de economische crisis die we nu doormaken nog maar net begonnen. De recente situatie heeft ons laten zien dat de veerkracht van de economie net zo belangrijk is als de productiviteit en het concurrentievermogen. Een ecologische en sociale transitie zal ons toelaten de gevolgen van toekomstige crises vermijden, vertragen of verzachten. De Resilience Management Group, bestaande uit wetenschappers en transitieondernemers, heeft een concept-plan van maatregelen ontwikkeld om de overheden te helpen dit te bereiken: het ‘Sophia’-plan. Meer dan 100 wetenschappers en 182 bedrijven van de KAYA-coalitie hebben samengewerkt om een overgangsplan voor ons land voor te stellen. Samen hebben ze hun denk- en praktijkervaring gebundeld tot een plan met meer dan 200 acties op 16 gebieden. Het doel?Onmiddellijk starten met de overgang naar een duurzame economie, om verdere systeemcrisissen te voorkomen die onvermijdelijk zouden zijn als het herstel op dezelfde manier zou verlopen.

Témoignages des académiques/experts – Getuigenissen van academische/experten

Témoignages d’entrepreneurs / Getuigenissen van entrepreneurs

Témoignages 

« Les enjeux économiques générés par la crise du Covid sont immenses. Le retard accumulé pour prendre en compte les questions climatiques et environnementales l’est également. Personne n’a la science infuse pour orienter les mesures économiques à prendre dans un sens favorable. Le RMG a offert une belle opportunité pour avancer collectivement dans ce sens. » Edwin ZACCAI, professeur à l’ULB et directeur du Centre d’Etudes du Développement Durable

« Inter-Environnement Wallonie a mis à disposition son expertise dans la rédaction de plusieurs thématiques du plan SOPHIA. Un plan ambitieux, multidimensionnel et porté par énormément de spécialistes en leur matière. Le plan n’est donc pas qu’une série de mesures, c’est aussi un vivier de personnes-ressources que les gouvernements sont appelés à consulter, pour développer une orientation durable du pays » – Sylvie Meekers, Directrice générale Inter-Environnement Wallonie.

‘Membres’ contributeurs par ordre alphabétique :

Quentin Antoine, Catherine Alexandre, Dr. Lucie Blondé, Philippe Baret, Tom Bauler, Hugues Bersini, Maryam Bigdeli, Philippe Bourdeau, Luc de Brabandere, Thierry Bréchet, Vincent Burnand-Galpin, Isabelle Cassiers, Martine Capron, Gauthier Chapelle, Cédric Chevalier, Bertrand Collignon, Arnaud Collignon, Pierre Courbe, Dr Yves Coppieters, Eric Corijn, Gaëtan Dartevelle, Xavier de Béthune, Alban de Kerckhove, Dr. Jan De Maeseneer, Philippe Destatte, Alexandre De Streel, Edouard Delruelle, Thibault de la Motte, Etienne de Callataÿ, Philippe Defeyt, Paul de Munck, Sabine Denis, Dr. Ri De Ridder, Olivier De Schutter, Pascal Durdu, Dr William Dhoore, Dr. Natalie Eggermont, Vincent Engel, Isabelle Ferreras, Francois Gemenne, Muriel Gerkens, Antoine Geerinckx, Michel Gevers, Thibaut Georgin, Luc Hens, Julie Hermesse, Dirk Holemans, Sevan Holemans, Brigitte Hudlot, Marek Hudon, Dirk Jacobs, Hervé Jeanmart Paul Jorion, Olivier Klein, Ilios Kotsou, Marc Labie, Laurence Lambert, Nicolas Lambert, Olivier Lefebvre, Marianne Lemineur, Laurent Lievens, Cathy Macharis, Kevin Maréchal, Bernard Mazijn, Sybille Mertens, Emmanuel Mossay, Sylvie Meekers, Yseult Navez, Mathieu Noirhomme, Dr Thomas Orban, Pierre Ozer, Dr. Jean Pauluis, Elisabeth Paul, Gunter Pauli, Jill Peeters, Alain Peeters, Andréa Rea, Annemie Schaus, Olivier Servais, Ignace Schops, Christophe Sempels, Véronique Tellier, Henry Tulkens, Raphaël Stevens, Xavier Thunis, Véronic Thirionet, Géraldine Thiry, Vincent Truyens, Françoise Tulkens, Dr Maye Vandenbussche, Leo Van Broeck, David Van Reybrouck, Philippe Van Parijs, Ariel Verbruggen, Sybille van den Hove, Dominique Vanpee, Dan Van Raemdonck Pascal Vermeulen, Sara Vicca, Marjolein Visser,  Thomas Wyns, Sébastien Yasse, Jean-Pascal van Ypersele, Grégoire Wallenborn, Romain Weikmans, Edwin Zaccai.

La plupart de ces contributeurs soutiennent également d’autres initiatives nationales, qui réclament un changement de paradigme. Ils s’expriment à titre personnel et leurs opinions n’engagent pas les diverses organisations auxquelles ils sont liés. 

De meeste van diegenen die hebben  bijgedragen steunen ook andere nationale initiatieven, die vragen om een paradigmaverschuiving. De deelnemers drukken zich uit ten persoonlijke titel en hun mening is niet bindend voor de verschillende organisaties waarmee ze verbonden zijn.

Orybany – Interview de Juliette et Florence

Orybany – Interview de Juliette et Florence

Orybany est une boutique bruxelloise de cadeaux éco-responsable et zéro déchet, qui rassemble une communauté d’artisans et de créateurs locaux. Le projet est accompagné par notre coach, Christophe Heyvaert. Juliette et Florence, les deux associées du projet, nous parlent des actions mises en place pour faire face à la crise, et des initiatives solidaires menées par les créateurs du collectif.
 » Le confinement nous a donné l’occasion de lancer notre nouveau site internet, nous avons dû agir dans l’urgence pour proposer une solution rapide pour continuer à soutenir notre asbl. Pour le moment, nous proposons des packs-cadeaux de produits artisanaux et locaux. Ce n’est pas parce qu’on est confiné qu’il n’y a plus de raison de faire plaisir aux gens qu’on aime – que du contraire :-).
La communauté de nos artisans/créateurs ne se tourne pas les pouces; nombreux sont ceux qui ont retroussé leurs manches et se sont reconvertie(e)s dans le bénévolat dans cette guerre contre le virus. A chacun sa spécialité: confection de masques pour le personnel médical et autres associations; collecte d’invendus alimentaires et préparation culinaires pour les personnes précaires; aide et soutien pour occuper les enfants; séance de yoga et de méditation en groupe; vidéoconférence pour se booster les uns et les autres, etc. C
est dans des moments pareils qu’on se rend compte de l’importance de la communauté et de la solidarité qui nous unit ! »
Envie de faire plaisir à vos proches ? Retrouvez leurs idées cadeaux ici
BRUT – Interview de Léonard Pollet

BRUT – Interview de Léonard Pollet

En 2018, Léonard Pollet a ouvert BRUT, un resto-traiteur. Nous l’avons interviewé en pleine crise du coronavirus, en mars 2020. Une période compliquée durant laquelle il a su faire preuve d’une certaine résilience.

G1 : Et si vous nous parliez de votre projet ?

L.P. : Brut est un resto-traiteur qui propose une cuisine gastronomique bio, avec des produits exclusivement belges. Nous travaillons selon une démarche écoresponsable et zéro déchet. Le projet est né en 2018  et l’accompagnement de Groupe One nous a permis de structurer notre approche, de formaliser et concrétiser certaines idées que nous avions en tête, pour élaborer une stratégie, ainsi qu’une vision. Nous avons aussi bénéficié de l’accompagnement « Résilient coaching ». La méthode nous a aidé à identifier les priorités, à mettre des mots sur certaines actions à développer, à bien structurer le projet. Avec cet accompagnement, nous avons notamment pris conscience de l’importance de la communication. En ayant le nez dans le guidon, on a tendance à oublier les choses qui sont « en dehors » de nous, on se focalise sur l’activité en tant que telle et pas sur l’image qu’on en donne. On a davantage réfléchi à la manière d’appuyer les valeurs de notre projet, de valoriser les produits belges et tenir compte du rôle des clients qui peuvent être nos « relais » pour le service traiteur assuré auprès des entreprises ou lors événements.

G1: Face à la crise du Coronavirus, comment avez-vous réagi ?

L.P. : Dans un premier temps, nous avons hésité à mettre en place un système de livraison à domicile, ou à promouvoir nos services de chef à domicile. Mais notre projet ne se prête pas au service traiteur pour les particuliers. Nous avons optimisé la marchandise de notre chambre froide, en faisant des préparations que nous avons surgelé. Nous avons aussi vendu quelques paniers qu’on avait en stock. Puis, quand la décision du gouvernement est tombée, cela nous semblait dérisoire de mettre tout cela en place sans avoir la garantie que ça marcherait ou que les décisions évolueraient.  Nous avons donc cessé les activités pour répondre à la demande de confinement.  Tant qu’on ne sait pas où on va, c’est difficile de lancer une activité alternative dans notre secteur : remettre la cuisine en fonctionnement, amener les marchandises, être en contact avec de nombreuses personnes pour avoir un stock alors que les ventes restent incertaines. C’est beaucoup de chipotages et de prise de risques, sans certitude de recevoir des aides ensuite… Émotionnellement, c’était difficile car les contrats importants de mars et avril sont tombés, on prend un grand coup en terme de chiffre d’affaire. Heureusement, les aides du gouvernement nous permettront de limiter la casse. Tout le personnel est au chômage technique ; nous avons fait des demandes d’aide et de report des coûts, notamment de cotisation sociale. On espère évidemment que le gouvernement tiendra ses promesses pour compenser nos activités mises en standby. Il est essentiel qu’ils soutiennent entrepreneuriat et permettent aux entreprises de rebondir après cette situation.

G1 : Du coup, vous avez retrouvé un peu de temps…

L.P. :Oui, et ce n’est pas pour me déplaire ! J’en profite pour traiter le back office, faire tout ce que je n’ai jamais le temps de faire. Optimiser notre politique de gestion du personnel, les grilles d’évaluation, la mise à jour des listes de fournisseurs, les cartes. On en profite aussi pour tester de nouvelles boissons et produits, de nouvelles préparation – notamment du pain et de l’alcool. Une période où on lève le pied, c’est bénéfique pour la créativité, cela permet de relancer certaines idées qu’on avait en tête ! Cela laisse aussi plus de temps pour l’administratif et la comptabilité. Nous modifions notre site web, et développons autant de choses qui ne sont pas essentielles pour le fonctionnement de l’activité mais qui permettent d’améliorer la gestion et la visibilité.

 

Enigma, un gin subtil et 100% bio

Enigma, un gin subtil et 100% bio

Enigma, un gin subtil et 100% bio

Le temps d’une après-midi, Groupe One retrouve ses entrepreneu.se.r.s durables. Aujourd’hui nous retrouvons Arnaud Sartor, co-fondateur de Gin. Arnaud nous parle de son aventure dans le monde de l’entreprenariat ainsi que son épanouissement professionnel grâce à son projet de spiritueux.  

Arnaud, racontez-nous le parcours qui vous a mené à votre projet ? 

J’étais en ERASMUS à Dublin, en Irlande. Mon associé est venu me voir là-bas et nous avons visité les distilleries, puis nous nous sommes dit : pourquoi ne pas se lancer dans ce secteur ? Nous avons donc créé une marque de GIN 4 à 5 mois plus tard.  

Quels sont les services proposés ? 

On a créé un produit bio et premium, notre objectif est de le commercialiser dans des circuits courts. C’est-à-dire, des magasins bio et des cavistes. Nous envisageons de le vendre en ligne par la suite. 

Comment s’est déroulé votre accompagnement chez Groupe One? 

Nous avons rencontré Alexandre Bertrand en cours d’élaboration de la recette. Nous n’avions pas encore le produit final mais nous l’avons rencontré pour apporter plus de durabilité à notre produit, bien qu’il soit déjà certifié bio. On a donc réfléchi à trouver un autre canal de distribution plus propre. 

Votre projet a-t-il nécessité un coup de pouce financier ? 

Groupe One nous a permis d’obtenir des subsides pour la première création d’une entreprise (« airbag entreprenariat »). Même en investissant une somme d’argent, le risque était moins élevé et cela nous a permis de nous lancer.

Alexandre nous a accompagné et soutenu depuis le début, Groupe One a été un vrai coup de pouce pour nous, grâce à ses relations et son réseau. C’est une grande aide.

Avez-vous des conseils pour ceux qui veulent se lancer dans l’entreprenariat ?

Pour se lancer, il faut une bonne organisation. Il faut choisir la bonne équipe. C’est la chose la plus importante. Une mauvaise cohésion est le premier facteur d’échec pour un projet. 

Il faut être conscient de la viabilité du projet car la mise en place prend énormément de temps et d’énergie. Il y a des problèmes qu’il faut savoir surmonter et il ne faut pas avoir peur de consacrer beaucoup de temps à la réalisation de son projet. Il est donc primordial de choisir la bonne équipe. Il est également important d’être passionné car un projet ne peut être rentable directement. Il faut être prêt à faire des concessions. 

Pour vous, qu’est-ce qu’un entrepreneur ? 

Pour moi c’est beaucoup de choses. C’est quelqu’un qui sait se retourner et rebondir très vite. C’est quelqu’un qui sait garder une certaine forme de confiance et d’optimisme, malgré les obstacles. Un entrepreneur doit également supporter l’échec et l’affronter tout en restant pragmatique dans toutes les situations.  Un entrepreneur doit également faire attention que sa passion ne prenne pas le dessus sur « les chiffres ». Dans le cadre du développement durable, l’émotion et l’engagement peuvent prendre le pas sur la vision à long terme du projet. Il est important de rester pragmatique.  

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