Ozer Concept propose des vêtements, des chaussures, des sacs et de bijoux en seconde-main. C’est le projet de Mélissa Boels, qui a ouvert son magasin à la rue du Bailli en novembre 2021. Ayant toujours baignée dans le milieu de la mode, elle a beaucoup appris de la filière textile auprès de son père qui travaille dans le secteur. Mélissa est une jeune entrepreneure inspirante qui cherche à habiller les femmes avec une sélection de pièces exclusives tout en retardant le moment où le vêtement est jeté. Rencontre.
Quelle est la particularité d’OzerConcept ?
Je me situe entre le magasin de seconde main de luxe et la friperie. Je propose une sélection de belles pièces et c’est ce qui fait la différence d’Ozer. J’essaye d’avoir des chouettes vêtements, en bon état et de donner l’impression de rentrer dans un magasin qui propose du neuf. Mon ambition est d’amener les femmes qui n’achèteraient pas en seconde-main à se diriger vers cette consommation raisonnée.
Ozer Concept propose un système de dépôt-vente. Les clientes viennent avec leurs pièces, je fais la sélection selon mes choix, pour construire et respecter l’identité et l’univers d’Ozer. Ici, les clientes trouvent des pièces qu’on ne trouve pas partout ailleurs. J’adore ce principe.
Comment en es-tu arrivée à lancer ton magasin de seconde-main ?
Après 2 ans et demi d’expériences dans la mode, j’ai eu envie de m’orienter vers une mode plus durable. J’avais envie de changer les mentalités. La recherche d’un job qui correspondait à mes valeurs a été compliquée. Par ailleurs, je savais qu’à terme, je lancerais mon propre projet même si, à l’époque, je me sentais réticente à l’idée de me lancer aussi jeune de peur de manquer d’expérience. Je ne savais pas si j’avais vraiment les épaules pour ça.
Lors d’un entretien dans une boîte de recrutement, on m’a convaincue du contraire : « Avec ton esprit entrepreneurial, n’hésite pas. C’est justement le bon moment. Et si tu te plantes, tu te plantes ! ».
J’ai ensuite rencontré Gabrielle, la fondatrice de Yuma qui m’a conseillée de rentrer au Start Lab, incubateur de Solvay. Elle m’explique que ça m’aidera à savoir dans quelle direction avancer, étapes par étapes. Ma décision fût prise.
Tu as décidé de t’inscrire au Start Lab et de tester ton idée. Peux-tu nous en dire plus sur ton expérience au sein de cette structure ?
Le Start Lab permet d’avoir un cadre et des objectifs. Ce n’est pas toujours évident au début d’avoir un projet structuré alors qu’on ne sait pas exactement par où commencer. J’avais l’impression d’être face à une montagne.
Cette expérience était l’occasion de faire évoluer mon idée. A la base, mon projet n’était pas tout à fait ce qu’il est aujourd’hui. J’étais davantage tournée vers des marques éco-responsables qu’on n’avait pas l’habitude de voir à Bruxelles. Je trouvais qu’habiller les femmes de manière responsable tout en restant coquette était un joli pari. Après avoir interrogé ma potentielle clientèle, je me suis rendu compte que de nombreuses femmes surconsommaient dans des bonnes marques. La plupart d’entre elles achetaient énormément pour ne mettre que trois fois le vêtement. Lors de ces interviews, je me suis dit qu’il y avait moyen de faire encore mieux qu’éco-responsable : utiliser ce qui existait déjà tout en ayant des super fringues. Ozer Concept est né.
Après le Start Lab, j’ai continué mon suivi au sein de diverses structures. Hub.brussels, par exemple grâce à qui j’ai organisé mon premier pop-up à l’auberge espagnole. En même temps, j’étais accompagnée par Groupe One au Village Partenaire et par le GEL Dansaert. Chez Groupe One, j’ai été coachée par Sarah qui m’a aidée à faire mon plan financier. Sans elle, je n’aurais jamais réussi. Elle est très douée et le contact est bien passé. Avant l’ouverture du magasin, nous nous sommes souvent vues pour réaliser mon plan financier. Maintenant que le magasin est ouvert, nos rencontres sont moins nombreuses mais je sais qu’à la moindre question, je pourrai m’adresser à Sarah parce qu’elle reste accessible et disponible.
Aujourd’hui, après avoir été accompagnée pendant plus d’un an, tu peux te réjouir d’être installée dans ton propre magasin. As-tu déjà de nouvelles idées pour Ozer Concept ?
Effectivement, ce parcours m’a amené à installer mon magasin dans le quartier du Bailli, quartier que je visais parce que je le trouve vivant et que les magasins de seconde-main n’y sont pas nombreux. Depuis que je suis ici, cela se passe à merveille. Les clientes sont contentes et j’observe un réel changement des mentalités, même chez des personnes que je n’aurais pas imaginé toucher. C’est un beau défi. Maintenant que je me suis implantée sur le long terme, j’ai effectivement de nouveaux projets pour Ozer.
Je suis actuellement entrain de développer le projet en lançant par exemple une marque de vêtements d’upcycling avec Juliet Bonhomme. Après 4 mois, si une pièce n’a pas été vendue, la cliente peut laisser son vêtement pour la moitié du montant de ce qu’elle aurait reçu en cas de vente. Et nous l’upcyclons. On coupe, on modifie et on le rend plus attractif. Il revient ensuite au magasin. Je pense que l’upcycling est le nouveau luxe, mais mon souhait est de garder cette démarche attractive. L’objectif est principalement de sensibiliser et de montrer qu’il est possible de retarder le moment où le vêtement est jeté.
Si tu devais donner quelques conseils à un.e futur.e entrepreneur.e, quels seraient-ils ?
Je crois qu’il ne faut pas avoir peur d’y aller. L’aventure entrepreneuriale est remplie de défis mais c’est génial. Tu gères et tu es ta/ton propre partron.ne. Il faut beaucoup travailler parce qu’avoir un projet, c’est y penser sans arrêt. Tu ne rentres jamais le week-end en te disant que la semaine est finie et que tu peux couper. Il faut trouver son équilibre, prendre du recul et continuer à vivre.
De plus, je considère qu’être accompagnée est extrêmement important. Sans une structure comme Groupe One, je ne serai jamais arrivée là où je suis.
C’est aussi très important de tester. J’ai testé pendant un an et demi avant de me lancer réellement, entre mon premier pop-up à l’auberge espagnole pendant 6 mois et mon second dans le quartier Dansaert pendant un an. Ça permet de savoir ce qui marche ou non, de sentir si c’est un métier qui te correspond ou pas. Pour un projet tel qu’Ozer, organiser deux pop-up dans des endroits différents étaient un bel atout. Ces deux expériences m’ont permis de maitriser mon projet, de voir si ça prenait, de donner une première visibilité. Je conseille à tout.e entrepreneur.e de passer par cette étape.
Enfin, le fait de participer à des incubateurs et à des accompagnements permet de rencontrer des gens, d’avoir des feedbacks de chacun.e. Il faut être à l’écoute des conseils de toutes et tous.
Une chocolaterie belge qui valorise les plantes indigènes et le chocolat de qualité, c’est le projet Bomma Flora. « Bomma », qui signifie grand-mère en bruxellois et « Flora » comme le nom de la grand-mère de son fondateur Alain Coppens, qui lui a transmis son amour de la cuisine. Une chocolaterie responsable donc, généreuse comme une grand-mère prête à transmettre ses secrets ET respectueuse vis-à-vis de la flore.
D’où vous est venu l’idée du projet « Bomma Flora » ?
Bomma Flora a démarré avec mon frère qui m’a subtilement glissé à l’oreille l’idée de travailler le chocolat. Il habite au Nicaragua depuis 25 ans et travaillait pour Lutherian World Relief, une ONG qui accompagne, entre d’autres choses, les projets de développement durable. Dans le cadre de sa mission, il a participé au salon du chocolat de Paris avec des producteurs locaux pour découvrir les opportunités de la filière du cacao. C’est à l’occasion de ce salon que j’ai goûté pour la première fois du chocolat de dégustation. Ce chocolat détonne par rapport à ce qu’on a l’habitude de manger. Je me suis rendu compte que nous mangions en fait un chocolat qui avait toujours le même goût alors qu’il existe une multitude de variétés incroyablement savoureuses. A force d’en discuter avec mon frère, j’en suis venu à envisager la possibilité d’en faire mon métier.
Quel a été ensuite votre parcours ?
Auparavant, je travaillais à l’ULB en tant que formateur en aménagement en territoire et urbanisme. Ça me plaisait mais à 50 ans, si je désirais entreprendre, il était temps. C’est ce qui m’a poussé à me lancer.
Après deux ans de formation d’artisan chocolat et deux stages, j’y ai pris goût. C’est alors posé la question « qu’est-ce que je fais ? ». Ma décision s’est orientée vers la création de ma propre chocolaterie responsable. N’ayant jamais eu confiance en l’agro-industrie, je préférais produire mon chocolat moi-même de A à Z. De plus, il était hors de question d’utiliser des mauvais produits.
Vous vous êtes donc lancé dans la création de votre chocolaterie belge, mais pas n’importe laquelle ! Vous proposez des produits qui allient chocolat et plantes. Pourquoi ce choix ?
Pendant que je réfléchissais à mon projet, je lisais le livre « Sorcières : la puissance invaincue des femmes » de Mona Chollet. J’étais surpris d’apprendre que les sorcières sont apparues non pas au Moyen-Âge mais à la Renaissance. A ce même moment, le chocolat arrivait en Europe. Passionné par les plantes, je me disais que si les femmes avaient été libres d’entreprendre ce qu’elles souhaitaient, elles auraient pu réaliser de grandes choses, autant par rapport au goût que par rapport aux vertus médicinales. Cette réflexion m’a mené vers l’idée de travailler avec les plantes indigènes (cultivées ou sauvages), ce qui, en tant qu’agronome, me parlait.
Aujourd’hui, je découvre ou redécouvre des graines qui étaient utilisées auparavant et que nous avons oublié. Avant le citron, par exemple, les gens cuisinaient l’oseille.
Vous réfléchissez également à développer votre projet de manière durable. Pouvez-vous m’en dire davantage ?
J’essaye d’évoluer progressivement et d’illustrer ce que nous pouvons changer plus facilement.
Tout d’abord, tant au niveau de l’approvisionnement de matières premières que dans le processus de production, la production de déchets du secteur du chocolat est effarante. Ma première volonté est de réduire cette quantité à chaque stade du processus de production. Par exemple, mes fèves arrivent dans des sacs en toile de jute et la coque y est remise pour être ensuite vendue comme paillis pour des jardinières.
De plus, je désire investir dans un vélo cargo pour la livraison afin de privilégier la mobilité douce.
J’agis également sur la structure dans laquelle je produis mon chocolat. J’ai choisi Bolt comme fournisseur d’électricité, qui est plus durable. Je me suis implanté à Bruxelles, dans un zoning d’Anderlecht géré par citydev.brusssels qui met l’accent sur l’amélioration de la circularité.
Même au niveau social, j’entame un changement en amenant une réflexion sur l’inclusivité, du point de vue de l’âge, de la nationalité, du genre… En tant qu’entrepreneur, il faut sortir de l’entre-soi et s’améliorer sur différents plans.
Vous êtes suivi par Groupe One pour vous aider dans votre aventure entrepreneuriale. Qu’est-ce que ce coaching vous apporte ?
De mon point de vue, il est important d’avoir un rendez-vous tous les quinze jours avec un coach qui trace les étapes importantes à entreprendre. Au début, je ne savais pas ce qui était difficile et ce qui l’était moins. Je stressais pour l’un, je mettais l’autre de côté. Le fil conducteur est compliqué à cerner sans coach. J’ai également pu me lancer dans la demande de prime, essentielle au début de cette activité qui nécessite des équipements.
Si vous deviez donner deux conseils aux futur.e.s entrepreneur.e.s ?
Rien ne s’est déroulé comme je l’avais prédit. Je crois qu’il est important de démarrer avec un plan de départ mais qu’il faut pouvoir se détacher de ce plan et le faire évoluer.
Un autre conseil est de se mettre en réseau. Le « via via » permet de nourrir son expérience. Discuter avec des gens qui portent des projets donne des idées et fait valoir l’intelligence collective.
En trois mots, votre aventure entrepreneuriale, c’est …
Obsession, parce que finalement, je pense au projet en permanence.
Rencontre, parce que je rencontre beaucoup de monde, même si je travaille seul.
Polyvalence grâce à l’équilibre entre le travail intellectuel, manuel et administratif. Être entrepreneur, c’est avoir un boulot varié.
Canopée est une société coopérative en agroforesterie agréée en économie sociale qui a vu le jour le 26 août 2021 et dont l’installation – entendez par là le rachat des terres et du bâtiment – est prévue fin octobre 2021. Elle est portée par Mattias Fontaine, Luv Koedinger, Irène Portas Vasquez, Michaël Peiffer et Céline Bost Bouillon. Ils ont accepté de répondre à quelques questions.
Quelle est la raison d’être d’une telle coopérative ? Quelles seront vos activités clés ?
Il s’agit d’une part de promouvoir l’agroforesterie et d’autre part de favoriser la biodiversité en soutenant
des pratiques agricoles saines et durables.
Parmi nos nombreuses activités, nous proposons des formations théoriques et pratiques, nous soutenons les porteurs de projets agricoles durables en leur mettant à disposition ou en leur louant des terres. Nous avons également pour but d’acquérir des terres agricoles dans le but de les dédier à l’agroforesterie.
Quel public visez-vous avec Canopée ?
Nous nous adressons aux personnes désireuses d’en apprendre davantage sur la production de nourriture en respectant l’environnement, à celles qui sont intéressées par la permaculture et l’autonomie énergétique et qui veulent approfondir leur lien à la nature. Certaines de nos activités concernent spécifiquement les personnes qui souhaitent se lancer en tant qu’indépendants en maraichage, en arboriculture.
Quelles sont les principales évolutions depuis la création de Canopée ?
Dans le cadre de notre appel à coopération, nous avons eu beaucoup de nouvelles opportunités de réseautage.
Nous avons reçu du soutien de personnes, d’entreprises, de contacts avec la presse auxquels nous ne nous attendions pas et qui offrent également de belles opportunités, notamment celle de subsidier la plantation d’arbres, de donner des conférences dans le cadre du mouvement de la transition…
Nous avons également reçu un superbe enthousiasme de la part des élus locaux et de la commune !
Jusqu’à présent, quel a été ton plus grand défi dans cette aventure entrepreneuriale ?
Pour ma part, mon plus grand défi a été la partie législative et administrative qui se veut, parfois, un peu tirée par les cheveux et pour laquelle je n’ai pas toujours suffisamment de patience. Pour cette partie, j’ai reçu un soutien nécessaire de CREO et STEP ENTREPRENDRE. Finalement, tout s’est bien passé.
Un défi de taille a aussi été de prendre la décision de se lancer, d’y croire et de dépasser le doute initial pour se dire que c’était le bon moment d’y aller et de tout mettre en œuvre pour y arriver.
Quels sont les prochaines étapes importantes de Canopée ?
Nous avons différentes prochaines étapes.
La première est l’installation pratico-pratique du système de production, des infrastructures et du système d’autonomie énergétique. Ensuite, il s’agira d’assurer la vente directe et assurer avec les clients.
Enfin, nous voudrions Ce sera également la vente directe et assurer avec les clients.
Nous voudrions passer à une vitesse de croisière et développer le projet avec un regard détaché en ayant pris du recul par rapport à cette première phase de lancement.
Que t’as apporté le parcours avec CREO ?
CREO m’a apporté la motivation et la confiance dont j’avais besoin pour me lancer. Ça m’a permis aussi de croire en la faisabilité de mon projet et ensuite de mettre les choses les unes derrière les autres pour le réaliser en adoptant un point de vue « macro ». Nous avons notamment été guidés pour la réalisation du plan financier. Mon coach, Federico, m’a été d’une aide précieuse.
Enfin, CREO nous a donné des contacts, des conseils et autres clins d’œil à divers projets desquels nous pouvions nous inspirer.
Quel(s) conseil(s) donnerais-tu aux prochains entrepreneurs ?
Si vous aimez votre idée de projet, si ça vous amuse et vous passionne, allez-y ! Il existe autant de façons et de possibilités d’effectivement de le réaliser. Si vous êtes concentrés sur les solutions et que vous avez pris une décision franche, la question n’est plus : “est ce que”, mais “comment” … Après, les choses se mettent en place. Personnellement j’ai été et je reste vraiment surpris des opportunités qui se sont présentées !
Bonjour à toutes les deux ! Vous avez lancé le projet Terrae. Pouvez-vous nous raconter en quoi ça consiste ?
Terrae est une marque qui propose des bougies artisanales, designs, qualitatives et responsables. Les bougies sont un élément de décoration indispensable, une source de chaleur afin de passer des moments de qualité. Dans un souci d’authenticité, nous créons notre contenant en béton de nos propres mains dans lequel nous coulons une cire de soja 100% végétale et des parfums agréables et non-toxiques.
Quel parcours vous a mené à entreprendre ce projet à deux ?
Victoria et moi (Zoé) nous connaissons depuis quelques années déjà. Un soir de février 2020, autour d’un feu, nous avons réalisé que nous avions l’envie commune de lancer notre propre projet. Cela nous a rapidement semblé être une évidence de s’embarquer ensemble dans cette folle aventure.
Nous voulions proposer une marque de qualité, design, sans prise de tête et respectueuse de la nature. Nous souhaitions créer un produit que l’on puisse fabriquer nous-même de A à Z.
Nous nous sommes ensuite découvert une passion commune pour la décoration. La création d’une bougie prenait alors tout son sens.
Comment s’est déroulé votre accompagnement chez Groupe One ?
Nous avons été suivies par Alexandre Bertrand et nous sommes très satisfaites de l’accompagnement. Il nous a accompagnés dès le début de notre projet. Son aide nous a été précieuse dans la création de notre business plan et cela nous a aider à croire davantage en notre projet.
Votre projet a-t-il nécessité un coup de pouce financier ?
Nous sommes en cours de processus pour l’obtention des subsides Airbag. Cela va nous permettre de nous aider financièrement en tant qu’indépendant.
Avez-vous des conseils pour ceux qui veulent se lancer dans l’entreprenariat ?
Depuis que nous avons lancé notre projet, cela donne un sens à notre vie et à ce que nous faisons. C’est un boost d’énergie et d’excitation. Nous avons fait des erreurs et nous en ferons encore mais nous apprenons tous les jours et c’est tellement enrichissant.
Un conseil ? N’ai pas peur de te lancer et de réaliser ton rêve. Ose et n’attends plus, si tu y crois, tu y arriveras !
Une anecdote sympa par rapport à votre parcours ?
Nous avons tout quitté au début de la crise sanitaire sans vraiment savoir ce qui nous attendait. Cela nous a mis pas mal de bâtons dans les roues (annulation des marchés de Noël, fermeture des boutiques etc.) mais cela nous a également permis de rebondir et d’ouvrir une boutique en ligne. Une communauté de créateurs locaux et d’entrepreneurs s’est également créée pour se soutenir mutuellement. Nous avons tout de suite compris que la vie d’entrepreneur est remplie de challenges et c’est ce que nous aimons.
Les 3 mots-clés de votre projet ?
Confiance – Artisanat – Optimisme – Conscience – Qualité … Oops, ça fait 5 !
Portrait d’une entrepreneuse durable, magicienne des mathématiques
La semaine dernière, nous avons rencontré Marie-Laure de Villefranche, créatrice des jeux 100% belges AbracadaMath. Logopède spécialisée en dyscalculie depuis plus de 15 ans, Marie-Laure s’est lancé un objectif ambitieux : aider les enfants à apprendre les mathématiques, tout en s’amusant ! Une autre approche qui permet de sortir de l’apprentissage scolaire classique et où tout le monde se retrouve gagnant.
AbracadaMath, apprendre en s’amusant !
Une collection multilingue (français, néerlandais, anglais) de 23 jeux mathématiques classés par thématique comme les additions, soustractions, décimales, fractions, pourcentages,… Destinés aux enfants du primaire (de 6 à 13 ans), les jeux correspondent tant aux enfants qui ont des difficultés en mathématiques qu‘aux autres qui peuvent jouer juste pour le plaisir ou pour revoir une leçon en jouant plutôt qu’en faisant des exercices sur une feuille !
Pour créer AbracadaMath, Marie-Laure s’est basée sur les neurosciences et la gestion mentale tout en intégrant le renforcement positif. Son constat en tant que logopède l’a poussée à aller plus loin et à développer un autre angle dans l’apprentissage des mathématiques. « Quand je vais chercher les enfants et qu’ils me demandent: « que va-t-on travailler aujourd’hui? », je leur réponds : « on ne va pas travailler, on va s’amuser et jouer avec les fractions ! ». De là, un sourire, de la motivation et donc un apprentissage dans le plaisir. C’est génial car grâce à AbracadaMath les enfants s’amusent et ne se rendent plus compte qu’ils calculent ! » nous raconte Marie-Laure.
Du 100% belge !
Le pari supplémentaire d’AbracadaMath, c’est de faire du local avec un processus de production 100% belge. Les illustrations ont été créées par une illustratrice bruxelloise avec qui Marie-Laure a travaillé pendant 2 ans. Les jeux ne sont pas suremballés pour éviter d’engendrer trop de déchets, sont produits en Belgique à Turnhout et assemblés dans une entreprise de travail adapté favorisant l’économie sociale. « La tentation de faire la production en Chine est survenue oui, mais cela allait à l’encontre de mes valeurs et de ma philosophie. En tant qu’entrepreneur, on n’est pas là pour polluer ! » nous explique Marie-Laure qui veut que son projet contribue à l’économie circulaire.
Accompagnement de Groupe One via le projet mymarket.brussels
« Je ne connaissais pas Groupe One au départ, j’ai lancé AbracadaMath par moi-même et puis j’ai découvert mymarket.brussels. Je me suis directement inscrite sur la plateforme, pour avoir plus de visibilité en ligne et me faire connaitre. » Marie-Laure s’est ensuite lancée dans le coaching digital avec Géraldine, accompagnatrice chez Groupe One. L’objectif de cet accompagnement commercial est d’aider Marie-Laure à développer une stratégie digitale et adapter son business modèle. « J’ai un webshop depuis 2017 et une page Facebook, mais mon plus gros challenge est de me faire connaitre » nous explique-t-elle.
Du côté durable, les jeux d’AbracadaMath sont également livrés à vélo avec la plateforme Delivery du projet mymarket.brussels « En plus d’être local et écologique, c’est très gai de préparer son colis et d’avoir ensuite un contact avec les coursiers ! ».
Abracadamath en 3 mots-clés ? Plaisir, math et 100% belge !
L’économie circulaire, ça vous dit quelque chose ? Ce concept peut vous paraître abstrait et complexe… Ce guide est là pour vous aider à appréhender ce concept et à identifier concrètement comment vous pourrez l’intégrer dans votre entreprise grâce à de nombreux exemples.
En effet, depuis 2016 et dans le cadre du PREC[1], Village Finance octroie des bourses en économie circulaire à des entreprises bruxelloises exemplaires et innovantes dans ce domaine. Grâce à notre expertise et à ce réseau d’entreprises lauréates, nous avons mutualisé les savoirs et connaissances au travers de ce guide afin de permettre à des entreprises en devenir et à des entreprises existantes d’intégrer l’économie circulaire dans leur activité.
Quel est l’intérêt de mettre en place de l’économie circulaire dans votre entreprise ?
L’économie circulaire, c’est un ensemble de stratégies qui visent à changer de paradigme par rapport au modèle économique « linéaire » (extraire-produire-consommer-jeter). L’objectif est de limiter le gaspillage des ressources et l’impact environnemental liés à l’activité économique, tout en optimisant le cycle de vie d’un produit ou d’un service. L’économie circulaire vise aussi à augmenter le bien-être des individus et des collectivités.
Que pourrez-vous trouver dans ce guide ?
Le guide reprend les différents thèmes de l’économie circulaire tout au long du cycle de vie d’une entreprise : la proposition de valeur, les ressources matérielles, le design et la production, l’usage, la fin de vie, le système et le territoire et la citoyenneté. Chaque thème est expliqué et illustré par des exemples concrets et inspirants. Vous pourrez également y trouver l’offre bruxelloise d’accompagnement et de financement en économie circulaire, ainsi que le fonctionnement de la bourse en économie circulaire de Village Finance.
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