Du brassage amateur à un business durable

Du brassage amateur à un business durable

Passer du brassage amateur lancé en plein confinement à une brasserie durable, c’est le défi fou que se sont lancé Nico et Sam. Découvrez dans cette interview comment ils portent leur projet vers plus de durabilité.

Confinés pendant la crise COVID en 2020, Nico et Sam se sont pris au jeu du brassage en amateur. D’abord pour impressionner leur entourage, ils se sont vus régulièrement pour brasser de petites quantités. Après avoir passé un cap en décrochant la médaille de bronze au Brussels Beer Festival, ils ont pris l’enivrante décision de lancer leur propre projet brassicole. C’était la naissance de Fugu Brewing Co. et de leur première bière : la Fugushima.

Une fois plongés dans le monde brassicole, les voilà confrontés aux challenges de l’entrepreneuriat, avec l’ambition de construire un business de plus en plus durable. Les deux entrepreneurs ont donc rejoint la communauté EXPLORE pour échanger sur les problématiques rencontrées et trouver des solutions adaptées à leur réalité.

Lors d’une rencontre avec Nico, nous sommes revenus sur le parcours réalisé.

Qu’est-ce qui t’as donné envie de suivre le programme Explore ?

Après deux ans d’existence, on a des envies de rapatrier toute notre production sur Bruxelles, ce qui soulève plein de challenges, notamment concernant nos contenants et les matériaux qu’on utilise. C’est sur ces aspects que j’ai eu envie de me faire accompagner.

Concrètement, sur quoi travailles-tu ?

Une grande problématique qu’on a, c’est qu’actuellement, on livre des fûts en plastique à usage unique dans les bars. Depuis le début on est bien conscients que ce n’est pas optimal d’utiliser ce type de contenant. Le programme Explore est donc une bonne opportunité pour attaquer le problème et changer ça !

 Tes objectifs à la sortie du programme…

L’objectif, ça va être d’abandonner ces fûts en plastique pour passer sur une flotte 100% en inox qui vont être beaucoup plus durables et pouvoir être réutilisés dans le temps.

Que t’as apporté le programme Explore ?

EXPLORE, c’est une multitude de petits ateliers avec des experts en matière de durabilité. Donc c’est vraiment intéressant de pouvoir prendre du recul par rapport à son projet, et d’identifier à l’aide de ces experts toutes les petites problématiques qu’on peut tacler pour avoir une entreprise de plus durable.

Et les principaux « plus » du programme Explore . . .

Ce qui est vraiment sympa, c’est qu’on rencontre beaucoup d’entreprises bruxelloises. On est directement bien entouré et on peut échanger avec d’autres entrepreneur·es. C’est aussi d’avoir des expert·es qui sont conscient·es des problématiques liées à la Région bruxelloise. Grâce à ça, on peut avancer et les solutionner ensemble et c’est super intéressant.

Qu’as-tu pensé de la plateforme d’e-learning ?

Très enrichissant. Il y avait beaucoup d’informations concrètes sur cet e-Learning. On a beaucoup appris. Notamment lorsque l’on a fait le Bilan Carbone, notamment de cette flotte de fûts en plastique dont je vous parlais. On y a trouvé beaucoup d’informations qui ont permis de mettre des chiffres sur différents éléments. À chaque fois, il y a un petit questionnaire à la fin qui permet de se remémorer et de vérifier que tout a été bien compris. Et ça, c’est plutôt sympa.

Tu as souligné plus tôt le fait de rencontrer d’autres entrepreneur·es bruxellois·es, peux-tu nous en dire plus ?

Je pense que tout le monde sait que l’entrepreneuriat n’est pas une chose facile. On peut facilement se retrouver assez seul dans son projet et là, pouvoir s’asseoir à une table pendant 1h30 à côté d’autres personnes qui vivent la même chose, qui ont rencontré des problèmes similaires c’est très enrichissant.  Ce sont des contacts que l’on va garder et vers qui on pourra se tourner en cas de pépin, car peut-être qu’il ou elle a déjà vécu la même chose.

Donc tu comptes bien profiter de la communauté online…

Clairement ! C’est un peu comme sur un forum. Ça permet de poser une question si on ne sait pas vers quel interlocuteur se tourner. Grâce à un petit message sur le groupe, on peut obtenir des réponses. Ça stimule l’entraide !

Retrouvez toutes les infos de notre programme d’accompagnement Explore

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La Shifting Economy, qu’est-ce que c’est ?

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Pour répondre aux grands défis sociaux et environnementaux actuels, la Région de Bruxelles-Capitale met en place une stratégie de transition et de relocalisation de l’économie pour un Bruxelles décarboné en 2050 ! Mais quelles sont les implications pour les entrepreneur·es ?

Suite aux crises successives (Covid, Ukraine, …), Bruxelles rencontre une dualité économique : certains secteurs connaissent une reprise relative pendant que d’autres stagnent ou manquent de perspectives, malgré la résilience des entrepreneur·es. Ces crises ont mis en lumière la vulnérabilité d’une économie mondialisée et la nécessité de relocaliser les chaînes de production en Europe pour assurer une maîtrise locale des biens essentiels. La transition économique circulaire constitue la réponse aux enjeux majeurs tels que les prix de l’énergie, des matières premières et la raréfaction des ressources.

Les objectifs de la Shifting Economy

La Région s’est donc fixé un premier cap à horizon 2030 avec 2 missions principales : aligner ses politiques économiques sur les objectifs de durabilité mondiaux et orienter son soutien en faveur d’entreprises adoptant des pratiques exemplaires sur le plan social et environnemental. Au cœur de cette transition, 5 secteurs seront priorisés :

        • la qualité de vie et la résilience urbaine,
        • l’e-santé,
        • les industries culturelles et créatives,
        • l’agriculture et l’alimentation durables,
        • ainsi que la gestion responsable des ressources.

Ces secteurs collaboreront activement avec les administrations régionales, notamment Bruxelles Environnement, Bruxelles Economie Emploi, Hub et Innoviris, pour concrétiser la vision de la Shifting Economy.

Concrètement, ça veut dire quoi pour les entrepreneur·es ?

La Région prévoit de réorienter ses outils d’aide à l’entrepreneuriat pour soutenir d’une part les entreprises déjà engagées (dites « early adopters ») dans leurs projets exemplaires et, d’autre part, pour stimuler un maximum d’entreprises à repenser leur activité pour s’inscrire dans une économie durable, régénérative et inclusive.

Concrètement, les plans régionaux existants vont être réadaptés pour assurer la cohérence avec les objectifs de la Shifting. D’ici 2030, les soutiens économiques comme les accompagnements, les financements, les hébergements, … seront progressivement réorientés vers les seules entreprises qui s’inscrivent dans une démarche d’exemplarité environnementale et sociale.

Mais qu’entend-t-on par « exemplarité » ? Une entreprise dite “exemplaire” a une activité réancrée territorialement, respecte l’environnement et a une finalité sociale. Elle ne vise pas uniquement des objectifs financiers, mais également le bien-être de ses parties prenantes (employés, clients, fournisseurs, voisins, etc.) et le respect de la planète. Pour être qualifiée d’exemplaire, une entreprise devra donc démontrer un apport social et/ou environnemental positif tout en garantissant de ne pas nuire à l’autre aspect. Des dispositifs régionaux déjà existants ont été identifiés pour formaliser ces critères d’exemplarité.

Comment faire transiter mon entreprise ?

Heureusement, des programmes d’accompagnement pour aider les entrepreneur·es à adapter leur activité existent déjà. C’est le cas notamment du programme Explore, un coaching sur mesure sur 3 mois pour enclencher la transition vers l’exemplarité. Ce programme est totalement subsidié par la Région encore jusque fin 2023.

Chez Groupe One, nous nous réjouissons que cette politique régionale ambitieuse soit enfin alignée avec la mission que nous portons depuis 25 ans.

La Shifting Economy Week

À vos agendas ! La Shifting Economy Week, semaine dédiée à la transition régionale, sera de retour en novembre 2023. Des évènements et activités en tout genre seront organisés, regroupant les acteurs économiques bruxellois afin de s’inspirer et pousser plus loin le développement d’une économie qui répond aux défis environnementaux et sociaux, actuels et futurs.

 

La Shifting Economy, c’est changer de cap et avancer ensemble vers l’économie de demain !

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Quel rôle peuvent jouer les entrepreneur·es pour la transition économique ?

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Marcel Van Meesche, fondateur du bureau de conseil 21 Solutions, expert en gestion environnementale dans notre programme d’accompagnement Explore, a accepté de nous donner son point de vue sur l’économie de demain et comment les entrepreneur·es peuvent jouer un rôle concret pour le changement.

Bonjour Marcel, pourrais-tu nous expliquer en quelques mots ton parcours ?

Alors, je suis né en 1972, l’année du rapport du Club de Rome « Les limites à la croissance » ! Donc bon… c’était déjà un signe [rires]. J’ai fait des études en sciences financières et économiques et, dans ce cadre, j’ai commencé à travailler sur les matières environnementales. C’était assez atypique à l’époque.

Quand je suis sorti, je ne voulais pas aller travailler dans une banque ou une grande boîte de consultance. J’ai donc fait une formation à l’Institut Eco-conseil pour travailler davantage sur le management environnemental et l’éco-gestion.

Avec mon associé, on a créé un premier bureau de conseil qui avait pour but d’accompagner les entreprises et les pouvoirs publics dans toute l’Europe sur les normes ISO 14001, EMAS, le label éco-dynamique, etc. On a aussi développé des méthodologies pour les PME et TPE.

Et à un moment donné, j’avais besoin de revenir à des projets plus locaux. En plus, il y avait beaucoup de choses à faire à Bruxelles ! J’ai donc créé 21 Solutions pour avoir une plus grande diversité de projets à échelle plus locale, comme des projets plus citoyens, des projets de stratégie régionale, … pour avoir une couverture transversale. L’entreprise, elle fait partie de la ville, tout comme les citoyens. Donc on agit de manière pragmatique et opérationnelle avec chacun de ces acteurs sur les projets de transition territoriale, que ce soient les citoyens, les administrations ou les entreprises.

Comment est-ce que tu vois l’économie de demain ? Comment est-ce que selon toi l’économie de demain devrait fonctionner ?

Elle doit rester à échelle humaine. La présence des humains dans les enjeux économiques est cruciale, on doit revenir à une économie de proximité. Donc je suis assez en faveur des chaînes courtes, de la relocalisation de l’emploi et de la relocalisation des différentes activités d’une chaîne de valeur (en amont et en aval).

Comment les entrepreneur·es peuvent participer à cette vision ?

J’ai toujours eu du mal à généraliser, du style « tout·e entrepreneur·e devrait faire ça ». J’aime bien travailler par secteur, parce que chaque secteur a ses spécificités, ses enjeux et ses leviers.

D’abord, je pense qu’il est important que les entrepreneur·es prennent conscience de leur impact personnel potentiel : l’impact qu’ils et elles ont sur leurs collaborateurs (en les emmenant vers quelque chose de plus pérenne), mais aussi sur leurs clients, leurs partenaires, fournisseurs, etc.

Il est important qu’ils et elles se rendent compte des impacts que créent leurs entreprises sur les matières environnementales, climatiques mais aussi sociales.

Ensuite, il est important qu’après cette prise de conscience, il y ait une prise d’action. On voit beaucoup d’entreprises (plutôt les grandes) qui s’engagent sur des stratégies « Carbone Neutre » ou autre, mais qui, dans les faits, n’ont encore rien mis en place pour y arriver.

Il faudrait aiguiller les entreprises de manière plus pragmatique dans leur transition. En fait, je voudrais qu’il y ait plus de clubs d’entreprises du type « The Shift », etc. qui donnent des approches très pragmatiques pour commencer demain, dans l’opérationnel, et pas aider à faire une énième stratégie de transition très théorique.

Notre programme d’accompagnement Explore, dans lequel tu interviens comme expert, est justement conçu pour accompagner les entrepreneur·es qui veulent réduire l’impact de leur activité et la rendre plus durable ? En quoi ce programme peut les aider concrètement ?

D’abord grâce au diagnostic qui donne une vue à 360°. On va faire un premier screening sur les activités de l’entreprise, identifier les impacts potentiels les plus forts et puis aller chercher l’expert·e qui pourra approfondir ce diagnostic en fonction de son domaine de compétence pour ensuite faire des recommandations et aiguiller l’entrepreneur·e correctement.

On aide aussi les entrepreneur·es à prioriser. On a vu plusieurs entrepreneur·es venir avec une idée de ce qu’ils ou elles veulent faire pour réduire leur impact environnemental et en analysant les choses de plus près, on se rend compte que ce n’est pas vraiment par ça qu’il faut commencer. On les aide à définir les priorités pour réduire leur impact et ce n’est pas toujours là où on l’imagine. On travaille donc sur le découpage de l’entreprise en activités : qu’est-ce qu’elle fait ? C’est quoi ses activités/process phares ? Et quel est l’impact actuel et potentiel de chacune de ses activités/process ?

Les entrepreneur·es sont donc mis en contact avec des expert·es de terrain qui vont vraiment donner des recommandations très factuelles en termes d’énergie par exemple, de déchets ou de mobilité éventuellement si c’est opportun, mais aussi faire des recherches de primes.

Et puis on rajoute une couche encore en regardant quels sont les métiers derrière les process de l’entreprise. Parce que finalement, on peut changer des choses par des équipements plus technologiques qui réduisent l’impact environnemental produit par des gestes humains, mais l’humain reste quand même derrière une bonne partie des process, surtout dans les petites entreprises.

C’est un programme axé sur le concret, la pratique directement sur le terrain. Donc, on est quand même dans un programme qui va plus loin que d’autres programmes, qui vont juste être une liste de bonnes pratiques que l’entrepreneur·e pourrait suivre, mais sans avoir d’analyse factuelle.

Ça permet aux entrepreneur·es qui tentent des choses à droite et à gauche de se poser la question de quels sont finalement mes vrais impacts, quelles actions devraient être menées en priorité, et comment y arriver.

Peux-tu nous dire plus précisément quel est ton rôle au sein de ce programme ? Comment 21 Solutions intervient ?

La vue à 360°, ça comprend une partie économique, une partie gouvernance, et une partie business model et éco-gestion, 21 Solutions va intervenir sur cette dernière partie.

Dans le cadre d’Explore, j’aide les entrepreneur·es dans la réduction de leur impact environnemental. Je les oriente éventuellement vers les labels si c’est opportun. J’apporte aussi ma vue d’ensemble de la dynamique économique bruxelloise : faire des liens entre ce que l’entreprise fait avec la stratégie Shifting Economy, avec le Plan d’économie circulaire ou Good Move ou autre. Et on peut relever l’ambition du projet en le relayant. J’ai une vue assez transversale sur tous les types d’accompagnements disponibles en matière d’éco-gestion et de circularité, et sur tous les types de financements.

On entend beaucoup d’idées préconçues : “faire de l’entrepreneuriat durable ça prend du temps, ça coûte plus cher, ça demande plus de travail et ça rapporte moins”. Que réponds-tu à cela ?

Concernant le temps, justement ce type de programme permet de donner un coup de boost et d’avoir le renfort de personnes externes. En 3 mois on a une vue à 360°, on a fait le découpage des actions prioritaires et l’aide à la mise en place, donc c’est assez efficace.

Concernant le coût, il y a des thématiques environnementales qui, si elles sont bien gérées, rapportent de l’argent, comme l’énergie, la consommation d’eau (si c’est significatif pour l’entreprise), etc. La recherche de la relation coût-bénéfice fait partie de l’analyse. Certaines actions peuvent paraître chères au départ, mais on se rend compte que sur le long terme ça ne sera que bénéfique, et on trouve les financements qui permettront de concrétiser ça.

Puis ça peut jouer positivement sur l’image de l’entreprise. Je prends comme exemple « Chauffe Marcel » qui communique beaucoup sur le fait qu’il fait ses interventions à vélo et attire donc un certain public sensible à ce type d’initiative.

Donc ça peut également être une opportunité de développer son marché. Si Explore permet de mettre le doigt sur un business model qui serait plus durable d’une part, mais aussi dont on aurait validé les nouveaux débouchés, c’est intéressant pour la santé de l’entreprise. Bien sûr, on sait que les business models plus vertueux comportent toujours une part de risque mais les statistiques sur la pérennité des start-ups montrent qu’elle n’est pas plus importante que pour une entreprise conventionnelle.

 

Vous souhaitez en savoir plus sur le programme Explore ?

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Comment Juliette a amené son entreprise « Belgobon » à faire un pas de plus vers la durabilité ?

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De la créativité et des légumes bios colorés, c’est la base chez « Belgobon », traiteur éco-responsable bruxellois fondé par Juliette et Corentin. Déjà à l’origine, « Belgobon » semble empreint de durabilité : une savoureuse cuisine home made à base d’ingrédients de saison, belges, frais et certifiés bio.

Pourtant, Juliette souhaitait ancrer son projet encore plus loin dans la durabilité. C’est pourquoi elle a participé au programme Explore de Groupe One, afin d’explorer son business et appliquer des solutions personnalisées pour partager sa cuisine tout en ayant un impact positif sur notre société.

C’est avec beaucoup de plaisir que nous sommes revenus sur son expérience pour vous la partager dans cette interview.

Pourquoi as-tu eu envie de rejoindre Explore ?

J’ai rejoint Explore parce que j’avais très envie d’avoir un regard extérieur sur notre activité.  On est cuisiniers, on organise des événements, on sait faire beaucoup de choses, mais en termes de durabilité, on n’est pas forcément informés ni formés pour optimiser notre activité.

Que t’apporte le programme Explore ?

Explore nous a permis notamment de faire un audit énergétique et donc de cibler les éventuelles pertes d’énergie dans notre fonctionnement en interne. Donc on a pas mal de petites choses concrètes à mettre en place pour améliorer ça.

Explore me permet également de rester alerte sur tout ce qui peut exister en termes d’économie d’énergie, de primes, etc.

Et sur quoi travailles-tu actuellement avec tes coachs ?

On a travaillé sur un projet spécifique : « Traiteur sur roue ». C’est un projet qui vise à organiser des événements à Bruxelles, où tous les aspects logistiques sont assurés à vélo. Ce qui permet d’éliminer pas mal de matériel.

Ce qu’on a fait avec l’équipe d’Explore, c’est qu’on a pu calculer l’impact d’un événement avec une logistique sur roue par rapport à un événement classique pour lequel on utilise une camionnette de matériel, une camionnette frigo dont on a plus besoin grâce aux solutions trouvées.

On va également agir pour mettre en valeur les bonnes pratiques durables de notre activité en général aux yeux de notre clientèle.

Qu’est-ce que tu retiendras de ta participation au programme ?

Ce qui est très chouette, c’est qu’Explore nous a permis de rencontrer d’autres personnes qui sont dans des situations assez similaires à la nôtre et de s’en inspirer. C’est ce que j’ai le plus apprécié en tout cas !

Aussi, prendre le temps d’avoir un regard extérieur sur ce que l’on fait. C’est effectivement quelque chose que, quotidiennement, on ne fait pas (ou presque pas) alors que c’est vraiment très important et nécessaire.

 

Vous souhaitez en savoir plus sur le programme Explore ?

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Un nouveau souffle pour les commerçants du centre-ville de Nivelles

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Redonner du dynamisme à son centre-ville en boostant les activités commerciales, voilà la mission que la Commune de Nivelles a donné à Groupe One. Une mission de 6 mois pour soutenir les commerces existants et aider les nouveaux entrepreneurs à s’y installer.

Redynamiser le centre-ville de Nivelles, relocaliser l'économie, activer la transition territorialeNivelles, cette charmante ville du Brabant Wallon, célèbre pour sa magnifique collégiale, attire beaucoup les visiteurs avec son charme pittoresque et son ambiance accueillante. Cependant, son centre-ville souffre depuis quelques temps d’un manque de dynamisme commercial : certains types de commerces sont absents, les offres de parkings sont peu visibles et les clients lui préfèrent le centre commercial excentré.

La Commune a dès lors missionné nos chargés de projets « CHANGER » pour apporter des solutions concrètes à cette problématique. Nous avons alors identifié 4 actions clés à développer parallèlement : accompagner les commerces existants afin de leur donner les clés pour booster leurs ventes, aider les nouveaux entrepreneurs à s’installer, les rendre visibles et enfin, mettre en avant l’offre de parking du centre pour faciliter l’accessibilité.

Action #1 : Accompagner les commerces existants

Dans le cadre de cette mission, les commerçants du centre qui le souhaitaient ont pu bénéficier de séances de coaching individuel avec notre équipe de coachs « GROW », afin de les aider à réévaluer leur business et recalibrer leur offre pour correspondre aux attentes des visiteurs du centre-ville (notamment en termes d’horaires d’ouverture).

Plusieurs ateliers thématiques ont également été organisés pour les aider dans leur quotidien : aides financières, bilan carbone, rencontres positives, etc.

Enfin, un guide complet pour toute personne souhaitant établir son commerce à Nivelles ou ayant déjà un commerce sur Nivelles a été édité (prochainement disponible sur le site web de la Commune de Nivelles).

Action #2 : Aider les nouveaux commerces à s’installer

Plusieurs entrepreneurs de la région qui souhaitaient créer leur propre commerce et envisageaient le centre-ville de Nivelles comme emplacement ont également été accompagnés par nos coachs « START » spécialisés en création d’entreprise. Une vingtaine de porteurs et porteuses de projets ont ainsi pu bénéficier de séances de coaching individuel, d’aide pour les démarches de demande de la prime « Objectif Proximité » de la Région wallonne et de la mise à disposition d’un pop-up store pour tester leurs ventes directement sur le terrain.

Redynamiser le centre-ville de Nivelles, aider les entrepreneurs à tester leurs ventes dans un pop-up store

Action #3 : Donner de la visibilité aux commerçants

Le troisième objectif consistait à donner plus de visibilité aux activités commerciales du centre-ville. Dès lors, une carte répertoriant tous les commerces par type d’activité (Horeca, cosmétiques, maisons et déco, alimentation, etc.), mais aussi tous les parkings et grands lieux touristiques a pris forme. Une version « papier » est disponible à l’office du tourisme, à l’Hôtel de Ville, mais également dans la plupart des commerces de proximité.

Cette carte a également pris une forme digitale accessible à tout moment facilement et mise à jour régulièrement. Cette carte sera prochainement disponible directement sur le site web de la Commune.

Action #4 : Faciliter l’accès en mettant en avant l’offre de parking

La dernière action pour redynamiser les activités commerciales du centre-ville portait sur le manque de connaissance des parkings disponibles. Outre la carte des commerces, notre équipe a également réalisé un flyer spécifique répertoriant tous les parkings (gratuits et payants). Ce flyer est également disponible à l’office du tourisme et à l’Hôtel de Ville.

Cette mission de relocalisation de l’économie rentre dans notre offre d’accompagnements des territoires dans leur transition économique. Vous souhaitez en savoir davantage sur notre offre globale ? Découvrez notre service « Changer »

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