Entreprendre en tant que femme : on dit oui !

Entreprendre en tant que femme : on dit oui !

Pour créer une activité qui a du sens, trouver un meilleur équilibre ou devenir leur propre boss, … de plus en plus de femmes belges choisissent d’entreprendre. Mais quels sont les challenges à relever pour entreprendre au féminin et quelles sont les aides ? Faisons un topo.

Entreprendre : une affaire d’hommes ?

Saviez-vous que le taux de femmes entrepreneures est plus élevé dans notre pays par rapport à nos voisins français ? De nos jours, 1 indépendant sur 3 en Belgique est une femme. Si cet écart est en train de diminuer au fil des ans, il est expliqué par plusieurs freins :

La peur de demander un financement

Les femmes sont plus frileuses à l’idée de frapper aux portes des banques et autres organismes de financement. Parmi les raisons évoquées, on retrouve la peur du refus de crédit. Cependant, les chiffres montrent que la proportion des crédits acceptés est marginalement plus élevée chez les hommes (96%) que chez les femmes (95%).

Outre la peur du refus, la peur de l’échec freine beaucoup d’entrepreneures à oser demander les sommes nécessaires à la réalisation de leur projet.

Le syndrome de l’imposteur

Qu’il s’agisse d’une réorientation professionnelle ou de faire de sa passion son métier, l’entrepreneuriat nécessite structure, organisation et de multiples compétences dans des domaines variés : finance, communication, juridique, … Personne n’est né·e entrepreneur·e, ce qui peut entraîner le fameux syndrome de l’imposteur (ou plutôt de l’imposteuse 🙃). Les femmes ont en effet plus tendance à douter de leurs compétences et à s’auto-censurer.

Une charge mentale déjà bien lourde

Créer sa propre entreprise est une aventure de plus dans la vie de femmes qui sont déjà actives à plusieurs niveaux : parfois mamans d’un ou plusieurs enfants, parfois salariées, parfois sportives ou passionnées, engagées dans des associations ou activités bénévoles. La charge mentale déjà considérable peut constituer un frein à la mise en action.

Les craintes des autres

Même si on est persuadée que c’est la bonne voie à suivre, l’éventuel manque d’engouement de ses proches peut s’avérer rédhibitoire malgré tout. Ne leur prêtons pas de mauvaises intentions, souvent ils et elles expriment leurs propres craintes et idées reçues sur l’entrepreneuriat féminin.

Vous vous reconnaissez ? Un peu ? Beaucoup ? Vous n’êtes pas les seules ! Mais alors comment franchir les obstacles qui se présentent à soi pour réaliser son rêve entrepreneurial ?

Entrepreneuriat féminin : une affaire en solo ?

Créer sa propre entreprise ne veut pas dire gravir seule la montagne. Toutes sortes d’aides, de soutiens et d’accompagnements sont à la disposition des femmes qui souhaitent entreprendre.

Se faire accompagner par des expert·es 

Pour mettre toutes les chances de son côté de façon à créer un business stable et durable, plusieurs structures comme Groupe One (ça vous dit quelque chose, non ? 😉), en Wallonie et à Bruxelles, vont au-delà de la simple formation pour offrir un service complet d’accompagnement à la création d’entreprises :

  • des ateliers collectifs permettent d’acquérir les compétences entrepreneuriales
  • un suivi avec un coach personnalisé vous apporte structure et du sur-mesure à chaque étape du processus de création de votre business.

S’entourer de personnes inspirantes 

Lorsque l’on se lance dans un projet, il est important de se sentir soutenue par ses proches mais aussi par d’autres femmes qui suivent le même chemin et rencontrent certainement les mêmes problématiques. C’est ce constat qui a mené à la formation de réseaux de femmes entrepreneures tels que Women in Business (Hub Brussels), Mompreneurs absl, le réseau Diane (UCM) ou encore la communauté Wellnest . La solidarité féminine existe toujours !

Elles l’ont fait !

Laureline, la pétillante artisane soudeuse

Puéricultrice pendant plusieurs années, Laureline ne s’y retrouvait plus et a décidé de miser sur sa créativité et ses compétences manuelles pour créer son propre business en alignement avec ses valeurs éco-responsables. Ce qui l’a boostée : rencontrez d’autres entrepreneur·es inspirantes.

Après s’être formée en soudure auprès d’un ami, la jeune femme a suivi un accompagnement via le programme CREO de Groupe One en Wallonie, ce qui lui a permis de se sentir plus légitime dans ce nouveau rôle d’entrepreneure. En 2022, Laureline allie le bois et le métal pour proposer à la vente du mobilier artisanal, design et fonctionnel, réalisés à partir de matériaux de récupération. Elle commence à vendre ses créations et crée ensuite l’e-shop UpCycle.

La même année, cette pétillante entrepreneure était mise en valeur lors du concours StartnoW ! Elles font bouger la Wallonie, organisé par Starter Wallonia. Aujourd’hui, elle s’épanouit dans cet univers créatif !

Julie, une maman entrepreneuse déterminée

C’est d’abord l’Histoire qui a fait vibrer Julie : elle l’a d’abord étudié en Belgique et a ensuite écrit sa thèse à Oxford. Salariée dans un musée bruxellois puis à la Commission Européenne, son idée d’entreprise lui est venue après la naissance de son premier enfant : pendant l’allaitement, elle ne trouvait pas de lingerie adaptée qui réponde à ses besoins : retrouver son corps et de se sentir belle, tout en respectant ses valeurs éthiques et éco-responsables.

Mais c’est après son deuxième congé de maternité qu’elle a concrétisé son idée en participant au programme d’incubation GreenLab de Hub Brussels. Fonceuse, Julie a l’air de ne jamais douter mais elle confie que lancer son business, c’était comme se lancer dans le vide et prendre un gros risque. Une peur qu’elle a réussi à contrer à l’aide de son coach grâce à la planification des meilleurs et des pires scénarios, en réfléchissant à l’avance aux solutions possibles, sans oublier la communication avec son partenaire. Se faire accompagner a permis à Julie de ne pas affronter ce parcours seule, de rencontrer d’autres entrepreneur·es et de se fixer des échéances.

À la fin de l’incubateur, elle a remporté le prix du public ! Depuis un mois, Julie travaille à plein temps sur son projet. Le grand lancement est prévu en novembre. D’ici là, les précommandes sont ouvertes sur la plateforme Ulule. On lui souhaite beaucoup de succès !

Son conseil : Lancez-vous si l’envie d’entreprendre brûle en vous et que vous sentez qu’elle vous portera pendant plusieurs années et surtout, dans l’opérationnel, planifiez les différentes issues pour avoir toujours une solution sous le coude.

Un nouvel incubateur pour les femmes qui veulent entreprendre

Vous êtes actuellement salariée et vous souhaitez vous réorienter et entreprendre, ?

Le WomenLab est le nouveau programme d’accompagnement à la création d’entreprise conçu par de Groupe One spécialement pour les femmes de plus de 30 ans qui souhaitent se réorienter professionnellement. Adapté à votre réalité, une équipe d’expert·es vous accompagnent dans ce revirement à 360° à travers des ateliers collectifs et des rendez-vous de coaching individuels, pendant 10 semaines. Rejoignez-les !

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Florence est la fondatrice de la marque Yua Natural. Si son projet est une seconde nature pour elle, elle est pourtant tombée dans l’entrepreneuriat sans l’avoir prémédité. Découvrez dans cette interview le parcours de Florence pour créer SON propre job qui colle à SES valeurs.

Tu as développé la marque Yua Natural, peux-tu expliquer ce que tu proposes ?

Yua Naturel c’est une gamme d’accessoires de cheveux et beauté sans plastique, biologique, éthique et locale. On produit tout ce qui est élastiques à cheveux, chouchous, bandeaux de soins, masques de nuit, mouchoirs, disques démaquillants réutilisables, bonnet de douche, lingettes lavables, etc. 100% naturels.

Comment as-tu eu l’idée d’entreprendre ?

Eh bien, ce n’était pas du tout une vocation à la base d’être entrepreneure. C’est plutôt une « fuite » suite à un burn-out. J’ai 41 ans, je suis maman de 2 petites filles. J’ai travaillé 15 ans dans le privé, dont 11 années dans une boîte de distribution cosmétique dans laquelle je me sentais très bien.

Un jour j’ai eu envie de changement. Sur le plan privé, j’ai complètement changé ma manière de consommer : j’ai réduit mes achats, je suis passée au vrac, etc. Et, du côté pro, j’ai voulu trouver un emploi qui correspond à cette nouvelle direction. Les recherches ont été difficiles et finalement, j’ai trouvé un emploi toujours dans le secteur cosmétique conventionnel. Mais, ça ne me convenait pas du tout. On achetait un maximum en Chine. Ça ne faisait vraiment pas sens pour moi. Et aussi, je ne me sentais pas bien du tout dans ma fonction. Je me suis vite sentie dépassée au point où je n’en dormais plus. Je ne mangeais plus.

J’ai d’abord arrêté une semaine, et puis un mois jusqu’à ce que je comprenne que ça ne servait plus à rien, que ça n’irait plus jamais. Je savais ce que je ne voulais plus mais je ne savais pas ce que je voulais faire.

Quand je me baladais dans les magasins bio, je voyais qu’il y avait plein de cosmétiques qui étaient proposés mais il n’y avait pas vraiment d’alternative responsable pour les accessoires de cheveux. Donc un peu par curiosité j’ai cherché un fournisseur qui fabriquait de l’élastique en caoutchouc naturel. Sans trop d’arrière-pensées en fait mais c’est de là qu’est née l’idée.

En parallèle, je faisais un peu de couture et j’ai commencé à me renseigner sur les tissus, j’ai beaucoup lu sur les matières, les fils, les labels, … En fait ça m’amusait de chercher ce type d’infos, de creuser dans les détails.

Et puis un jour, je me suis renseignée sur les aides qui existaient à Bruxelles quand on a une idée qui germe. Il y a pas mal de choses proposées et c’est pas toujours facile de s’y retrouver mais le 1819 m’a permis d’avoir une bonne vue d’ensemble.

Comment as-tu conçu ton projet ?

Vu que c’était en période de confinement, le fait d’être un peu cloîtrée chez moi m’a permis d’avancer et de préciser ce que je voulais créer. Je savais que je voulais créer des produits éthiques, qu’il y ait un lien social et que la fabrication se fasse en Belgique.

J’ai été voir dans des prisons pour évaluer les possibilités pour la confection, j’ai été voir dans plusieurs entreprises de travail adapté. Là je me suis fait beaucoup aidée par les couturières professionnelles qui m’ont aidée à revoir la conception de mes produits pour les simplifier pour réduire les coûts de production.

J’ai aussi cherché des fournisseurs de matières premières certifiées bio et GOTS. Et petit à petit, c’est comme ça que le projet s’est construit.

Tes matières premières sont labellisées. Tu as fait la même démarche pour ta marque durable ?

Je travaille avec du coton biologique qui est certifié GOTS (Global Organic Textile Standard) parce que ça va au-delà du fait qu’il est biologique. Il certifie le respect des critères environnementaux et sociaux sur toute la chaîne de production, pas uniquement au niveau de la culture du coton, mais toutes les étapes de transformation en tissu.

En revanche, moi je ne suis pas certifiée GOTS. Pour l’instant c’est une charge qui est trop importante pour moi.

Mais tu pourrais l’être si tu avais les moyens de payer la certification GOTS ?

Oui, en soi je respecte déjà leurs critères et je vais même plus loin : par exemple, pour être certifiée, 95% des matières textiles utilisées doivent être biologiques. Moi je suis à 100% et même plus avec ce qui n’est pas tenu en compte dans le pourcentage, comme l’élastique qui est naturel, l’étiquette et le fils qui sont en coton bio GOTS. C’est vraiment naturel jusqu’au bout, je trouve que c’est important.

J’aime bien penser au cycle de vie du produit et notamment j’aime bien penser aux déchets : en fin de vie ça ne deviendra pas un déchet. Une fois que c’est trop usé, on peut le mettre dans le compost à la maison, ça va repartir dans la terre et après on peut nourrir son potager… c’est cool.

Tu travailles donc avec des entreprises de travail adapté pour la confection. Comment s’est passée ta rencontre avec tes partenaires de production ?

Je travaille avec 3 ateliers différents qui sont situés en Wallonie. J’en ai choisi 3 par rapport aux résultats de test que j’ai fait avec tous les ateliers que j’ai rencontrés, en fonction de leurs compétences techniques, mais aussi pour pouvoir faire plaisir à plusieurs ateliers.

Et finalement c’est bien de travailler avec 3 ateliers parce que d’une part, établir la relation c’est beaucoup de boulot et beaucoup de temps. Il faut préparer tous les tissus, tous les patrons plusieurs fois, et puis voir les résultats, discuter prix, etc. Ça prend du temps. Et d’autre part, c’est aussi intéressant pour avoir une solution en cas de souci de production chez l’un d’eux.

Et du côté de la vente, quels canaux utilises-tu ?

Eh bien j’ai appris à faire un site internet moi-même déjà. Ça m’amusait d’apprendre et puis de toute manière, en période de lancement je n’avais pas de budget pour demander à un professionnel de le faire pour moi. Ça représente quand même quelques milliers d’euros, c’est un budget que je n’aurais pas pu mettre dans autre chose donc j’ai fait tout ce que je me sentais capable de faire. Et puis il y a d’autres choses pour lesquelles j’ai dû faire appel à des professionnels comme pour mon logo. J’ai travaillé avec une copine qui est graphiste. Je savais exactement ce que je voulais, je lui avais fait les dessins mais après elle l’a reproduit avec les bonnes techniques. Je voulais pas me planter, je voulais que les fichiers soient bien construits pour être envoyés aux imprimeurs.

Donc pour en revenir au site, je me suis dit autant que je le fasse moi-même et que j’apprenne. C’est pas nickel mais bon ça permet d’au moins commencer.

Et puis j’ai pu commencer à démarcher des points de vente. C’est pas toujours facile de convaincre quand tu commences et que tu sors de nulle part, donc il y a beaucoup du dépôt-vente. C’est pas génial parce qu’ils ne sont pas responsables de ton stock, s’il y a des vols ou des dégradations, c’est toi qui les assumes. Bref, c’est parce que je préfère comme modèle. Donc maintenant, ce que j’essaye de faire, c’est leur proposer de tester en dépôt-vente pendant 2 mois et si c’est concluant, on passe en achat de stock. Ça ne marche pas chez tout le monde, et il y en a qui sont prêts à acheter directement.

J’essaye de travailler avec des petits magasins indépendants, comme la Ressource (mon tout premier point de vente). Ensuite, j’ai commencé à travailler avec Yuman et dans quelques magasins bio vrac, ou encore des magasins comme L’Envol du Colibri à Namur. C’est un magasin de mode responsable. J’ai aussi commencé chez un coiffeur qui s’appelle Clément Naturel Care. Donc tous mes points de vente sont orientés étiques, responsables.

Peux-tu nous expliquer quel type d’accompagnement tu as suivi chez Groupe One ?

J’ai d’abord suivi une première formation avec Groupe One qui s’appelait la Circular Academy. C’était encore en ligne juste après le premier confinement. C’était déjà super de reprendre des contacts professionnels et de discuter avec des gens du milieu de l’entrepreneuriat. J’ai commencé à parler du projet et c’était vraiment très intéressant de profiter de toutes les connaissances que les coachs ont.

Du coup, par la suite j’ai continué à être accompagnée en individuel par Sarah dans le Village Partenaire et je le suis encore. Ça va faire 3 ans qu’elle me suit régulièrement dans mon parcours d’entrepreneure. Et c’est un aspect qui est très chouette dans l’accompagnement, c’est que c’est toujours la même personne et que j’ai vraiment un fil conducteur, une personne repère à qui je peux demander des renseignements ou de l’aide. Et aussi de savoir que j’ai régulièrement rendez-vous avec elle, ça m’oblige à avancer sur des points que j’aime pas faire mais qui sont importants, notamment le plan financier pour évaluer la viabilité du projet.

Maintenant j’ai bien avancé dans mon cheminement de changement de vie, je me remets progressivement de mon burn-out donc j’ai mis fin au contrat qui me liait encore à mon ancien employeur et je peux maintenant me concentrer à fond sur mon projet.

Donc j’ai commencé la phase de lancement de mon entreprise en couveuse chez JobYourself. Ça m’a permis de rencontrer encore d’autres entrepreneurs qui vivaient la même chose que moi. L’avantage c’est que ça me permet d’être au chômage sans être obligée de chercher un emploi et j’ai 18 mois pour faire mes preuves et développer mon activité.

En tant qu’entrepreneure, quels conseils donnerais-tu aux futur·es entrepreneur·es qui voudraient se lancer dans l’aventure ?

Qu’il faut se lancer sinon on regrettera toute sa vie. Qu’il faut se renseigner sur les aides parce qu’il y a beaucoup de choses et beaucoup de gens d’une rare gentillesse qui sont là pour t’aider et souvent c’est gratuit. Se faire accompagner parce que les coachs en ont déjà vu passer des dizaines avant nous. Et après, essayer de se recréer un nouveau réseau. C’est pas toujours facile mais en allant justement à des formations collectives, c’est comme ça qu’on fait des rencontres et qu’on a plus de « collègues ». Sinon on est un peu tout seul. C’est chouette de discuter de temps en temps avec d’autres gens qui vivent les mêmes étapes, même s’ils font des choses complètement différentes.

Vous êtes une femme et vous aussi, comme Florence, vous avez envie de vous reconvertir et entreprendre ? Participez à notre programme d’accompagnement WomenLab. Ça vous dit ?

 

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La Shifting Economy, qu’est-ce que c’est ?

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Pour répondre aux grands défis sociaux et environnementaux actuels, la Région de Bruxelles-Capitale met en place une stratégie de transition et de relocalisation de l’économie pour un Bruxelles décarboné en 2050 ! Mais quelles sont les implications pour les entrepreneur·es ?

Suite aux crises successives (Covid, Ukraine, …), Bruxelles rencontre une dualité économique : certains secteurs connaissent une reprise relative pendant que d’autres stagnent ou manquent de perspectives, malgré la résilience des entrepreneur·es. Ces crises ont mis en lumière la vulnérabilité d’une économie mondialisée et la nécessité de relocaliser les chaînes de production en Europe pour assurer une maîtrise locale des biens essentiels. La transition économique circulaire constitue la réponse aux enjeux majeurs tels que les prix de l’énergie, des matières premières et la raréfaction des ressources.

Les objectifs de la Shifting Economy

La Région s’est donc fixé un premier cap à horizon 2030 avec 2 missions principales : aligner ses politiques économiques sur les objectifs de durabilité mondiaux et orienter son soutien en faveur d’entreprises adoptant des pratiques exemplaires sur le plan social et environnemental. Au cœur de cette transition, 5 secteurs seront priorisés :

        • la qualité de vie et la résilience urbaine,
        • l’e-santé,
        • les industries culturelles et créatives,
        • l’agriculture et l’alimentation durables,
        • ainsi que la gestion responsable des ressources.

Ces secteurs collaboreront activement avec les administrations régionales, notamment Bruxelles Environnement, Bruxelles Economie Emploi, Hub et Innoviris, pour concrétiser la vision de la Shifting Economy.

Concrètement, ça veut dire quoi pour les entrepreneur·es ?

La Région prévoit de réorienter ses outils d’aide à l’entrepreneuriat pour soutenir d’une part les entreprises déjà engagées (dites « early adopters ») dans leurs projets exemplaires et, d’autre part, pour stimuler un maximum d’entreprises à repenser leur activité pour s’inscrire dans une économie durable, régénérative et inclusive.

Concrètement, les plans régionaux existants vont être réadaptés pour assurer la cohérence avec les objectifs de la Shifting. D’ici 2030, les soutiens économiques comme les accompagnements, les financements, les hébergements, … seront progressivement réorientés vers les seules entreprises qui s’inscrivent dans une démarche d’exemplarité environnementale et sociale.

Mais qu’entend-t-on par « exemplarité » ? Une entreprise dite “exemplaire” a une activité réancrée territorialement, respecte l’environnement et a une finalité sociale. Elle ne vise pas uniquement des objectifs financiers, mais également le bien-être de ses parties prenantes (employés, clients, fournisseurs, voisins, etc.) et le respect de la planète. Pour être qualifiée d’exemplaire, une entreprise devra donc démontrer un apport social et/ou environnemental positif tout en garantissant de ne pas nuire à l’autre aspect. Des dispositifs régionaux déjà existants ont été identifiés pour formaliser ces critères d’exemplarité.

Comment faire transiter mon entreprise ?

Heureusement, des programmes d’accompagnement pour aider les entrepreneur·es à adapter leur activité existent déjà. C’est le cas notamment du programme Explore, un coaching sur mesure sur 3 mois pour enclencher la transition vers l’exemplarité. Ce programme est totalement subsidié par la Région encore jusque fin 2023.

Chez Groupe One, nous nous réjouissons que cette politique régionale ambitieuse soit enfin alignée avec la mission que nous portons depuis 25 ans.

La Shifting Economy Week

À vos agendas ! La Shifting Economy Week, semaine dédiée à la transition régionale, sera de retour en novembre 2023. Des évènements et activités en tout genre seront organisés, regroupant les acteurs économiques bruxellois afin de s’inspirer et pousser plus loin le développement d’une économie qui répond aux défis environnementaux et sociaux, actuels et futurs.

 

La Shifting Economy, c’est changer de cap et avancer ensemble vers l’économie de demain !

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Des livraisons à vélo abordables pour les commerces bruxellois avec Bike Delivery

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Bike Delivery est un service de commandes de livraisons à vélo mutualisées dans la région de Bruxelles-Capitale. Il s’adresse aux petit·es commerçant·es, artisan·es, productrices et producteurs bruxellois ayant un lieu physique ou digital  et qui souhaitent proposer la livraison à vélo à leurs clients pour tout type de produit.  

La livraison de colis à vélo pour décarboner notre Capitale

Bike Delivery, c’est le service de livraisons à vélo mutualisées des commerces, e-commerces et entrepreneur.e.s bruxellois.e.s ! Concrètement, il s’agit d’une plateforme en ligne permettant de commander des livraisons et d’expédier des marchandises à vélo dans tout Bruxelles via les coursiers d’Urbike. Un projet qui s’inscrit dans notre mission « CHANGER vers un modèle économique durable », l’objectif étant de repenser la livraison de colis à Bruxelles pour tous les commerces de proximité pour réduire les émissions de CO2 dans la ville et rendre sa circulation plus agréable. C’est le défi relevé par nos équipes grâce au soutien de la Région Bruxelles-Capitale et aux équipes d’Urbike !  

Les avantages d’utiliser Bike Delivery

Adapté à tous les petits commerces

Les services de Bike Delivery permettent un soutien aux commerçant·es de proximité en offrant une livraison à vélo dans Bruxelles à des prix attractifs. Depuis 2022, Bike Delivery permet également de livrer des produits frais grâce à des équipements supplémentaires et un protocole sanitaire strict ! Les prix bas sont garantis grâce à la mutualisation du service entre commerçant·es, e-commerçant·es et entrepreneur·es bruxellois·es, mais aussi grâce au soutien de la Région de Bruxelles-Capitale. Les tournées de livraisons ont lieu plusieurs fois par semaine. Les coursiers viennent enlever les colis directement chez le/la commerçant·e et livrent les destinataires le jour-même. 

Une communauté qui se crée autour de valeurs communes

Bike Delivery c’est aussi une communauté de commerçant·es et d’indépendant·es  voulant mettre en avant la mobilité active et qui mutualisent leurs livraisons pour pouvoir offrir une livraison écologique, humaine et adaptée à Bruxelles à leurs client.e.s.  

En bref, Bike Delivery propose un modèle logistique alternatif qui apporte plus de durabilité aux services de livraison mais également un service rapide, pratique, écologique, abordable, humain et local !  

Envie d’en savoir plus sur Bike Delivery ?

N’hésitez pas à nous suivre nos Facebook ou Instagram ou à nous contacter via bikedelivery@groupeone.be  

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15 astuces pour réduire les factures d’énergie de mon activité entrepreneuriale cet hiver

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Maîtriser ses coûts, c’est un challenge de tous les jours quand on gère une activité entrepreneuriale. Alors comment réduire ses factures de chauffage et d’électricité cet hiver dans le contexte de la flambée des prix ? Voici 15 astuces simples, pas ou peu coûteuses, pour vous permettre de réduire votre consommation d’énergies. 

1. Faites l’entretien de votre chaudière 

Le premier geste efficace pour réduire sa facture de chauffage, c’est d’entretenir sa chaudière. Une chaudière bien entretenue consomme moins d’énergie pour chauffer votre lieu de travail. 

2. Placez des films réfléchissants derrière vos radiateurs 

C’est tout simple et, en évitant que la chaleur se propage dans le mur, cela améliore la performance énergétique de vos radiateurs ! Ces films sont disponibles dans tous les magasins de bricolage. 

3. Dégagez l’espace devant vos radiateurs 

Vous avez placé un bureau ou un fauteuil devant un radiateur ? Veillez à dégager l’espace qui entoure vos radiateurs pour permettre à la chaleur de bien circuler. 

4. Investissez dans un thermostat automatique

Les vannes thermostatiques servent à maintenir une température constante pour chaque pièce occupée et aide à économiser 25 % d’énergie1 Mais au-delà de ça, investir dans un thermostat général intelligent vous permettra d’activer le chauffage et de l’éteindre automatiquement en fonction de votre présence sur les lieux, et d’activer la fonction « hors gel » en cas d’absence prolongée.

Pensez à bien placer votre thermostat (ni trop près, ni trop loin de vos radiateurs ou autre source de chaleur).

5. Diminuez la température ambiante à 19°C

Réduire d’un degré la température ambiante participe à une économie de 5 % sur la consommation totale d’énergie2. Pour les plus frileux et frileuses, un pull supplémentaire ou un petit plaid réconfortant peuvent vous tenir au chaud. 

6. Fermez les portes et autres entrées d’air froid

Veillez à bien fermer les portes des pièces chauffées et couper les entrées d’air froid en mettant par exemple des boudins anti-courant d’air sur les bas des portes, ou, si possible, en créant des sas de transition entre les espaces froids et les espaces chauffés. 

7. Aérez vos pièces aux heures les plus douces

Aérez les pièces en milieu de journée, lorsque les températures sont plus élevées, pour renouveler l’air et enlever l’humidité ambiante (15 minutes par jour suffisent en hiver). 

8. Eteignez les appareils électriques en veille

La bonne astuce, pour les fainéants et distraits que nous sommes (oui oui, on est nombreux et nombreuses à oublier d’éteindre nos appareils en veille 😉), c’est d’utiliser une multiprise avec interrupteur. Il permet de facilement et efficacement mettre à l’arrêt l’ensemble des appareils électriques susceptibles de rester en veille.

9. Passez en mode « économie d’énergie »

Mettre en mode « économie d’énergie » smartphones, tablettes et ordinateurs permet de faire une économie de 15 %3.

Il est aussi recommandé d’éteindre complétement les appareils électriques non utilisés et de couper Bluetooth, wifi et GPS quand ce n’est pas nécessaire. Veillez aussi à fermer toutes les applications qui restent « actives » à l’arrière quand vous ne les utilisez pas. Elles consomment de l’énergie inutilement.

En outre, le mode sombre sur smartphone et ordinateurs avec les pixels noirs réduit activement la consommation d’énergie de vos appareils.  

10. Passez au LED pour votre éclairage

Quand une ampoule doit être remplacée, pensez à installer des ampoules LED pour un éclairage plus écologique et plus économique.  

11. Réduisez la température de votre chauffe-eau

Dans un habitat, l’eau sanitaire ne doit pas dépasser 60°C. En revanche, si l’eau chaude de votre lieu de travail ne sert qu’à faire la vaisselle, elle peut facilement être diminuée à 40°C.  Par ailleurs, pensez à couper votre chauffe-eau dès que vous n’avez pas prévu de l’utiliser pendant plus de 24h. 

12. Sortez votre lunch du frigo 15min avant de le réchauffer

Lors de la pause de midi, il est conseillé de sortir les repas ou aliments à chauffer 15 minutes à l’avance pour réduire le temps de chauffe de votre repas. A l’inverse, si vous avez des restes de nourriture, laissez-les gentiment revenir à température ambiante avant de les replacer dans le frigo pour éviter que celui-ci ne consomme trop d’énergie.  

13. Dégivrez votre congélateur et votre frigo

Votre congélateur et votre frigo ont l’air d’avoir subi une tempête de neige ? Dégivrez-les pour diminuer leur consommation en électricité. 

14. Mutualisez les espaces chauffés

Plutôt que de multiplier les espaces chauffés (et donc les dépenses énergétiques), regroupez vos équipes dans un minimum de pièces. Vous êtes solopreneur·e ? Pourquoi ne pas proposez à vos pairs de faire du coworking (une fois chez l’un·e , une fois chez l’autre) pour partager vos coûts en énergie.

15. Si votre budget le permet, envisagez des travaux d’isolation

Ça demande du temps et de l’argent, mais cette démarche permettra à votre business de mieux résister aux crises énergétiques. Isoler l’enveloppe de votre bâtiment et/ou installer des panneaux solaires vous permettra de réduire de manière conséquente votre facture de chauffage et d’électricité.

Le saviez-vous ? Il existe des aides financières pour la rénovation. On vous met les liens ici 👇

Références :

1 Ecoconso, 8 conseils pour économiser le chauffage cet hiver, web https://www.ecoconso.be/fr/content/8-conseils-pour-economiser-le-chauffage-cet-hiver#_Toc496967599  

2 SPF Economie, L’énergie en chiffre, web https://economie.fgov.be/fr/themes/energie/lenergie-en-chiffres  

3 Energie Wallon, Economiser l’énergie au quotidien, web https://energie.wallonie.be/fr/economiser-l-energie-au-quotidien.html?IDC=6049  

« Rien ne se perd, rien ne se créé, tout se recycle » avec Lucid

« Rien ne se perd, rien ne se créé, tout se recycle » avec Lucid

 Jean est un jeune entrepreneur de la transition qui, suite à l’écriture de son travail de fin d’étude sur l’industrie du textile, a été amené à créer Lucid, « une marque de vêtements qui ne détruisent pas la planète et qui créent et maintiennent de l’emploi localement, le tout sans rien cacher ». Un projet qui a bénéficié de l’accompagnement de Groupe One, que l’on vous invite à découvrir sous toutes ses coutures !

D’où t’es venu l’envie d’entreprendre dans l’industrie du textile ?

Dans le cadre de mon mémoire de fin d’étude, j’ai souhaité analyser les solutions existantes de réduction d’impact environnementaux et sociaux dans une industrie qui touche tout le monde et qui est polluante. L’objectif était de voir s’il s’agissait de solutions d’avenir qui répondent concrètement aux enjeux environnementaux. J’ai décidé de me pencher sur l’industrie textile qui, selon moi, n’est pas amenée à décroitre. Parmi les solutions autour du textile, j’ai choisi le recyclage, considéré comme la solution la plus efficace pour faire des nouveaux vêtements mais avec l’impact le plus réduit. Mes recherches ont montré, par exemple, que comparé à un t-shirt 100% coton, un t-shirt 50% polyester recyclé et 50% de coton recyclé permet de réduire de 99% sa consommation d’eau.

Lors de ce travail, j’ai rencontré des gens inspirants, créé un réseau et regroupé une tonne d’informations. Ça m’a donné envie de poursuivre la réflexion sur cette solution. Je me suis renseigné sur ce qu’il se faisait en Belgique et je me suis vite rendu compte qu’il était possible de pousser la réflexion encore plus loin : transparence, chaine de valeur courte, résilience.

C’est ainsi que Lucid est né.

Quelles sont les valeurs de Lucid ?

Lucid est une alternative concrète qui se base sur trois piliers : le durable, le local et le transparent. Dans le durable, nous retrouvons tout ce qui touche à l’impact environnemental et social grâce au recyclage de notre matière première. La résilience, le soutien à l’économie locale et la circularité des capitaux sont au cœur du local. La transparence part d’une volonté d’offrir un projet concret dans lequel nous avons une visibilité de ce que nous achetons. Lucid désire donner aux consommateurs une vraie possibilité de comprendre ce qu’ils achètent et ce qu’ils soutiennent. La chaine de valeur, par exemple, est accessible sur notre site internet. Je ne crains pas de parler de Lucid. Nous vivons tous la même problématique, nous sommes dans le même bateau. Si nous ne faisons rien, dans 30 ans, nous serons dans la mouise. Ce serait bête d’être égoïste et de ne pas partager nos connaissances.

Peux-tu expliquer les grandes étapes d’un vêtement Lucid ?

Ce qu’on parvient à produire actuellement est un vêtement qui a une chaine de valeur de 1 800 kilomètres tout au plus. Alors que la Belgique était un bassin important du textile, les étapes ne sont actuellement pas toutes réalisables ici.

Le fil recyclé à partir de vêtements et de plastique vient d’Alicante, en Espagne. Il passe de fil à textile dans le nord de la France. Le textile arrive à Philippeville pour l’étape de la confection. La confection, du textile au vêtement, est pour moi l’étape la plus importante au niveau humain. J’aime bien pouvoir contrôler les opérations pour être certain que le travail soit qualitatif et que les conditions de travail soient bonnes. En Belgique, je peux voir les travailleurs toutes les semaines et créer une relation. Je travaille avec un atelier de travail adapté, le CARP, qui valorise le travail de personnes qui ont un handicap.

Les étapes de finissions se déroulent également en Belgique : le logo est brodé à Namur et les étiquettes sont réalisées à Bruxelles. Sur l’étiquette, on peut lire la composition exacte, l’impact, l’entièreté des étapes de production et les conseils de lavage pour faire durer le vêtement le plus longtemps possible. Faire durer la vie d’un vêtement est la meilleure manière de limiter l’impact d’un vêtement. C’est d’ailleurs aussi pour cette raison que nous mettons un point d’honneur à la qualité de nos créations.

Qu’as-tu suivi comme coaching ?

Je suis coaché par le start lab qui présente leur accompagnement en quatre phases. L’idée est de grandir avec eux, d’une idée à un projet concret. Les porteurs de projet commencent par un jury pour rentrer dans la première phase, qui est la phase d’idéation et de création. La phase deux concerne principalement le prototypage. La troisième fait un focus sur la vente et la dernière est une phase de « scale-up » pour passer à quelque chose de plus concret.

J’ai également pris contact avec Groupe One pour accéder au subside d’indépendant et pour challenger mon plan financier. Ça m’a aidé au niveau des démarches, pour comprendre ce que je devais faire.

Si tu devais donner des conseils à des futurs entrepreneur.e.s, quels seraient-ils ?

Ne pas hésiter ! Il y a toujours cette envie d’être le plus prêt possible avant de vendre quelque chose. Pourtant la meilleure manière d’apprendre, c’est de le faire. Une fois que c’est fait, c’est possible d’avoir un retour de son marché, de ses clients, savoir ce qui est marché ou pas. Si on attend, on finit par ne jamais le faire avec le risque du louper le coche et ne jamais se rendre compte que ce qu’on développe depuis un an n’a en fait pas de sens.

En parler ! Plein de gens gardent leurs idées secrètes. Pourtant, les chances sont grandes que l’idée qu’un.e entrepreneur.e a, d’autres l’aient également eue. La différence, c’est que l’entrepreneur.e va le faire et les autres vont juste y penser.

Une nouvelle à nous partager ?

Nous lançons notre crowdfunding pour financer une première production des vêtements et de réaliser un bénéfice nécessaire à notre ambition de proposer une réelle alternative locale et durable. Fin 2021, nous avons vendu 100 premiers t-shirts pour connaitre nos points forts et nos points faibles afin d’améliorer nos vêtements. Nous avons retravaillé en fonction des feedbacks et proposons en précommande un t-shirt (HONET V2), un sweatshirt (JUST) et un hoodie (ACT) ; tous disponibles durant notre crowdfunding. Si vous souhaitez y participer et activement soutenir une mode durable, locale et transparente, c’est par ici !